Certains camarades changeaient de camp. Après avoir connu l’horreur d’un centre de détention clandestin, un beau jour ils disaient stop et commençaient à collaborer avec leurs geôliers. Ils sillonnaient les rues avec eux en voiture pour repérer d’autres camarades. Ils les interrogeaient sous la torture ou essayaient de les convaincre que la guerre était perdue et que se mettre à table était l’unique moyen de sauver leur peau.