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Citation de Sarindar


Dans le grand enthousiasme pour la réforme qui caractérise la fin de l'année 1355 et qui se soutient jusqu'au printemps de 1357, au moins, les cités de la langue d'oïl sont nombreuses à appuyer le prévôt des marchands et ses alliés.
Dans les mois difficiles de 1358, beaucoup ont pris leurs distances et l'influence d'Étienne Marcel et des autorités parisiennes se restreint sérieusement. La carte des villes qui ont manifesté, à un moment ou un autre, leurs sympathies s'inscrit sur un tracé géographique irrégulier qui retient les parties majeures des bassins de la Seine et de la Loire. Cela est loin de comprendre la totalité de la langue d'oïl. La Bretagne, le Maine, le Perche, une partie de la Beauce en sont exclus, comme les duchés de Bourbon et de Bourgogne. La Normandie n'est touchée par le mouvement parisien que dans son étroite partie de la basse Seine, liée à la marchandise de l'eau ; tout le reste échappe. L'Artois et la Flandre sont atteints grâce à certaines villes qui, comme Arras ou Ypres, se considèrent comme assez émancipées de la tutelle de leurs comtes pour se permettre une politique personnelle.
Les pays de la langue d'oc ne sont pas intéressés par le mouvement issu de Paris. Ils éprouvent pourtant des sentiments de même nature à l'égard de la royauté.
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