Non, il doit bien l’admettre : Florence ne l’a jamais quittée.
Il ne l’a connue qu’un peu plus de vingt-quatre heures, mais ce temps si bref a suffi à meubler son cœur comme si tous deux avaient, une vie durant, glissé leurs pas les uns dans les autres. Mais sa vie, c’est aussi Prague, ses voisins et ses amis, ses combats politiques et sociaux, Rodovina, ses enfants… Ah, sa vie… ? Aurait-il pu lui dessiner d’autres contours, lui modeler une autre silhouette ?
Au fond, elle a été ce qu’elle a été. Il l’a toujours acceptée sans pour autant la subir.
Il lui semble seulement qu’en ce trentenaire, le visage de Florence a tout réconcilié.