Une chose était sûre : le simple fait d’être dans la même pièce qu’Evan me perturbait, même s’il n’était pas assis à côté de moi. Au lycée, nous ne montrions pas manifestement que nous étions ensemble. Notre lien était plus subtil. Ce qui ne m’empêchait pas de sentir mon corps frémir lorsqu’il me frôlait ; ou lorsqu’il me murmurait quelque chose à l’oreille, si proche que je sentais son souffle sur ma peau. Il n’avait pas besoin de me toucher ; exister dans son regard suffisait à réveiller chaque cellule de mon corps.