Pour s’adonner à sa solitude, il faut un lieu où s’isoler. Les dortoirs étant interdits pendant la journée, nous ne pouvions pas enfouir nos visages dans les cheveux de notre poupée, ni nous allonger sur notre lit, notre photo de famille disposée de façon à la voir et à suivre du doigt les silhouettes grises des mères, pères, frères, sœurs. Il fallait rester dehors avec sa tristesse.