Guère plus mais pas moins, ambitieux sans vanité, motivé mais pas trop tôt le matin, absent et pas toujours là, altruiste quand c’est inutile, courageux quand il est seul, abandonné mais fier de l’Hêtre (l’arbre près duquel on l’a retrouvé), Régis Portal est à la littérature ce que l’onomotapée est à la rigueur scientifique qui a permis à Bernard Werber d’affirmer que les fourmis dominent le monde mais sans se faire remarquer.
Si on avait proposé à Van Gogh un poste de directeur commercial dans une usine de savons, ou pire, un poste de représentant en peintures jaunes, il se serait sûrement coupé l’autre oreille pour ne pas entendre de pareilles insanités.