La vie avait distribué les cartes. J'en avais en main. J'aurais pu déposer mon jeu sur le tapis et renoncer à jouer la partie. Mais j'avais décidé que non seulement je la jouerais, mais je la gagnerais. On ne saurait faire boire un âne s'il n'a pas soif. Or, moi, j'avais soif. Soif de vivre, pour moi et pour les personnes que j'aimais. Et pour ma famille qui n'avait pas eu cette chance.