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"Le destin qu'on y croit ou pas, il est écrit, c'est ainsi. J'ai tenté d'échapper au mien, de lui faire des fugues, des croche-pieds, mais à tous les coups il me rattrapait par le col pour me remettre sur sa voie. J'ai pourtant tenté de devenir danseuse, vendeuse de disques, globe-trotteuse. Malgré tous mes efforts à ne pas marcher dans les pas de mon père, j'ai fini par avancer avec lui dans le monde merveilleux de la chaussure. Mère à 18 ans, mariée au même âge, voici le récit d'une vie qui pétille, qui fait rire, émeut, et met un grand coup de langue dans vos bouches béantes. Ah et en plus il est écrivain mon fils. Il n'est ni médecin, ni avocat, mais il a écrit un livre. Et sur sa mère en plus." Une fresque familiale exubérante et jubilatoire, de l'Algérie à la France en passant par l'Espagne et l'Italie, de Paris à la Californie, du Drugstore des Champs-Élysées à la boutique Eram d'Alfortville en passant par Boulogne-Sur-Mer. Une avalanche d'anecdotes, de rencontres improbables, d'univers, de ceux qui enferment à ceux qui ouvrent des brèches, des horizons. Un roman autobiographique fantasmé, un objet littéraire non identifié, cathartique et jubilatoire. Après un passage remarquable dans les plus grandes sociétés de productions télévisuelles, la production de documentaires sociaux et de court-métrages expérimentaux, Renaud Blanchet se retire en Bretagne, pour écrire, et devient gardien de phare avant que ses parents ne l'appellent pour fonder Patricia Blanchet dont il deviendra directeur artistique. Lire les premières pages de "Patricia" de Renaud Blanchet : https://bit.ly/3emcwHG Suivez-nous sur : Facebook : https://www.facebook.com/editions.seuil/ Twitter : https://twitter.com/EditionsduSeuil Instagram : https://www.instagram.com/editionsduseuil/

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La jeune femme se prénommait Josette mais elle n’aimait pas beaucoup son prénom, que sa mère lui avait offert comme une punition. D’ailleurs elle n’aimait pas non plus beaucoup sa mère qui les avait confiées, sa sœur et elle, à une pension tout au long de leur scolarité. Au contraire, elle aurait apprécié voir plus souvent son père, qui les avait pourtant abandonnées très tôt.
Elle lui ordonna de l’appeler Josée qu’elle trouvait plus distingué. Il lui avoua qu’il s’appelait David et qu’elle pouvait l’appeler ainsi si elle préférait. Mais elle continua à l’appeler Roland qui lui semblait plus respectable et sérieux. Ils marchèrent ensemble jusqu’au jardin des Tuileries où il lui offrit une glace au chocolat à l’entrée. Leurs pas les conduisirent jusqu’à la Concorde, où il lui paya une pomme d’amour recouverte elle aussi de cacao. Elle raffolait de cette gourmandise et s’en délectait à la façon d’un gremlin avec une cuisse de poulet. Josée venait d’arriver à Paris depuis sa Normandie natale, qu’elle avait quittée de peur d’y mourir d’ennui et de virginité. Elle avait accepté le premier emploi qui lui était passé sous le nez, de quoi régler sa microchambre de bonne. Pourtant elle avait d’autres aspirations.
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Elle avait l’impression d’assister à une scène dans un film de Laurel et Hardy. Une fois qu’ils furent à terre, il leur fit la morale en pointant celle qu’ils avaient humiliée quelques minutes auparavant puis il termina sa démonstration en leur assénant deux baffes monumentales et un coup de pied au cul qui les fit décoller. Ils revinrent un instant plus tard accompagnés d’un petit gros chauve en smoking qui fumait le cigare.
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Il n’avait ni le gabarit d’un guerrier, ni la volonté d’aller tuer l’ennemi mais il tenait à partir de chez lui, être utile, et s’il fallait vivre la guerre, autant que cela soit la vraie, elle était peut-être même préférable à celle que se faisaient ses parents.
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Elle aimait coudre, se piquer les doigts, se tromper puis recommencer. C’est ça qui lui donnait des palpitations, c’est pour ça qu’elle ouvrait les yeux le matin, créer des robes. Mais elle ne savait pas comment s’y prendre pour en vivre.
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Affronter la mort, c’est comme devenir parent, on n’y est jamais préparé. C’est de l’improvisation totale. Et comme avec les gamins, on se jure qu’on ne s’y fera pas prendre une seconde fois.
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