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Citation de raton-liseur


La colline qui barrait la vallée, tout au bout, était d’ardoise abrupte, crevassée, pleine de failles profondes où les serpents avaient leur nid, et où s’enfonçaient les racines de genêts. Nul autre arbuste que celui-là n’avait pu s’implanter sur cette butte de rochers. Mais il y atteignait une taille magnifique ; il y régnait ; il jetait, pendant cinq mois de l’année, la gaieté de ses fleurs jaunes parmi les frondaisons vertes des bois de chêne qui aboutissaient à l’étang. Il y avait souvent des pétales fanés qui tombaient sur l’eau, et que le vent poussait comme des voiles, si bien que les paysans disaient : « Quand même tous les genêts de la terre disparaîtraient, on en trouverait encore de la graine dans Agubeil. » (“La Veuve du loup”, Partie 2, “Contes de bonne Perrette”).
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