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3/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Vervins , le 17/06/1880
Mort(e) à : Villefranche-sur-Mer , le 03/01/1966
Biographie :

René Béhaine, né à Vervins (Aisne) le 17 juin 1880 et mort à Villefranche-sur-Mer le 3 janvier 1966, est un écrivain français.
Dès son premier roman, en 1899, il s’attaque avec véhémence à l’institution « bourgeoise » du mariage « arrangé ». Toute sa vie, il sera un individualiste forcené, refusant, par exemple le service militaire et passant la Première Guerre mondiale en Suisse.

Un peu comme Marcel Proust, auquel on l’a souvent comparé, il a voulu décrire la société de son temps, sur laquelle il portait un regard aiguisé et surtout un jugement implacable. À l’instar de Balzac, il accusa la Révolution française, fruit et ferment d’un libéralisme effréné et destructeur.

L’œuvre de René Béhaine fut, entre les deux guerres mondiales, saluée par une partie de la critique. Ainsi Léon Daudet, codirecteur de l’Action française et grand découvreur de talents, le plaçait sur le même plan que Marcel Proust. À la fin des années 1930, il fit la connaissance de Pierre Guillain de Bénouville, alors camelot du roi, qui devait devenir l’un des chefs de la Résistance intérieure, puis celle de Jacques Guérin, l’un des plus grands mécènes du xxe siècle ; l’un et l’autre le soutinrent jusqu’à la fin de sa vie et l’aidèrent à publier ses trois derniers livres - sans doute les plus importants - qui parurent en Suisse.


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Source : Wikipedia
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Bibliographie de René Béhaine   (1)Voir plus


Citations et extraits (2) Ajouter une citation
DURANT trente ans, Monsieur Chassaigne tint boutique de pharmacien
sur la grand'place de Villemeurthe. Quand sa femme
mourut, sa fille, qui sortait de pension, la remplaça à la caisse.
Dès lors elle descendit chaque jour à la pharmacie après le déjeuner,
et, jusqu'à l'heure où les bocaux pansus de la devanture
allongent sur les pavés de la place leurs couleurs vives, elle restait
installée sur sa haute chaise au dossier de laquelle elle ne s'appuyait
jamais, son visage maigre penché vers quelque ouvrage
de tricot
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Ensemble, on se dirigeait vers les promenades ; Alfred, armé
d'un sabre et coiffé d'un képi d'officier, marchait en avant entre
Gaston Rosier et Lucien Courtois, qui donnait la main à sa petite
soeur Alice. A chaque instant, Madame Courtois, quittant le
groupe des dames avec qui elle bavardait, s'approchait de ses
enfants pour leur ôter ou leur remettre quelque vêtement, puis
elle revenait avec un sourire qui mettait dans sa figure fine de
blonde la tache noirâtre de ses grandes dents gâtées. Et pendant
des heures on tournait lentement où les grands-parents avaient
tourné.
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