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Citation de collectifpolar


Roman trouvait agréable de se laisser mener, il détestait toujours autant conduire.
Après quelques minutes, il sentit ses muscles se relâcher. Il lui fallait conserver l'esprit ouvert aux bruits extérieurs, autrement, les vibrations du moteur seraient tout à fait capables de l'endormir.
La voiture remonta la rue Courtois, puis la rue Simons qui se jette rue du Faubourg des Postes. La circulation commençait à être dense à cette heure.
— Je balance le deux tons patron, proposa Kléber.
Roman émergea de la brume soporifique dans laquelle il semblait plongé depuis qu'il avait mis le pied hors du lit et se contenta d'un haussement d'épaules pour toute réponse.
Le message était clair, pas de deux tons.
Déçu, Kléber donna un coup d'accélérateur, ce qui eut pour effet de faire hurler le moteur. Il emprunta la rue du Faubourg des Postes jusqu'au square Barthélémy Dorez. Là, il se fit voler la priorité. Il s'apprêtait à foncer derrière le malotru, lorsqu'il se souvint de la remarque du commissaire. Il se contenta d'un coup du plat de la main sur le volant et d'une injure bien sentie.
Malheureusement, les vitres fermées en atténuèrent l'effet. Roman esquissa un sourire et entrouvrit les paupières.
— Franchement, hein, patron. Y en a, c'est à se demander où ils ont obtenu leur permis !
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