AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.7/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Metz , le 02/05/1856
Mort(e) le : 11/1918
Biographie :

René Maizeroy (pseudonyme du baron René-Jean Toussaint), est un romancier français. Il a utilisé aussi les pseudonymes Coq-Hardi, Mora, Frascata…
René Maizeroy est l'arrière petit-fils du côté maternel du marquis Paul-Gédéon Joly de Maïzeroy, colonel du Royal-Aunis sous Louis XV qui a laissé quelques ouvrages militaires reconnus. Sorti de l’école de Saint-Cyr3 et débutant dans les lettres alors qu’il était sous-lieutenant, il prit son pseudonyme littéraire et donna sa démission en 1880. Ses premiers ouvrages furent des études de la vie militaire puis il se lança ensuite dans le roman de mœurs.
René Maizeroy s'est lié d'amitié avec de nombreux auteurs de son temps, il a notamment été l’ami et le voisin à Étretat de Guy de Maupassant, qui l’aurait pris pour modèle du Duroy de Bel-Ami4. Il publie un portrait de Maupassant dans le Gaulois en juillet 19125. Ses nouvelles ont été très populaires, mais il est surtout connu pour ses romans et en particulier pour Les Deux Amies dont le style érotique, comme d'autres de ses nouvelles, le fit condamner pour outrage aux bonnes mœurs, à 1000 francs d'amende.
Son duel avec un autre écrivain, Jean Lorrain, eut aussi beaucoup de retentissement. Ce duel s'est terminé par une blessure pour René Maizeroy mais une amitié s'ensuivit.
+ Voir plus
Source : wikipedia
Ajouter des informations
Bibliographie de René Maizeroy   (11)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Tristan de Folhohëc n'avait jamais quitté les jupes noires de sa mère jusqu'à son entrée à Saint-Cyr. Ses vingt ans s'étaient passés dans un isolement sauvage au fond de la gentilhommière délabrée de ses ancêtres, dont les tours verdies de lierre dominaient l'Océan. Il avait grandi robustement en pleine nature, respirant les brises amères qui venaient du large, courant les Pardons de village, à dix lieues à la ronde, mais éternellement suivi par un long abbé maigre qui se moulait dans son ombre, le préservait des tentations et lui apprenait en même temps le latin, les mathématiques, le blason et l'histoire du Roy légitime…
Commenter  J’apprécie          40
Les respirations égales et douces des pensionnaires répondaient maintenant à la voix grasse de la soeur Marie-des-Anges qui, la tête baissée sur sa mentonnière blanche, parcourait le dortoir d'un pas traînard et fatigué de vieille.
Commenter  J’apprécie          40
Se résigner à vieillir, à radoter dans la vie, à se traîner avec les vieux comme lui, le Baron Despeyroux ne voulut même pas y songer cinq minutes.
Commenter  J’apprécie          40
— Bonsoir, moussu Marins, criai-elle on lui envoyant un baiser de bienvenue du bout des doigts.
— Bonsoir, Margarîdo, répondit Marius extasié.
Que de fois cette gardeuse de chèvres était passée ainsi à l'aube des étoiles, lui disant bonsoir d'un ton joyeux !
Que de fois il avait entendu la complainte agreste qu'elle clamait à pleines lèvres en ramenant son troupeau de la lande! Et pourtant, à travers ce flux de parfums qui montaient de la terre amoureuse, parmi le calme mystérieux des premières ombres, il se sentit, en la revoyant, remué dans tout son être.
Commenter  J’apprécie          20
Lorsqu'un ami, entre deux bocks, vous pressait d'indiscrètes questions ou voulait vous lire ses vers, lorsque votre maîtresse vous jouait l'éternelle comédie que jouent toutes les maîtresses, lorsque votre belle-mère commençait ses sermons accoutumés, n'avez-vous pas répondu chaque fois à ces importuns ou tout haut ou tout bas, avec un bâillement énervé,
la phrase classique : « Et ta soeur ? »
Or, savez-vous seulement à quel brave homme nous sommes redevables de cet argument sans réplique qui cloue si magiquement les langues les plus
bavardes ?
Commenter  J’apprécie          20
Le beau Roland quitte demain sa première garnison pour ne jamais y revenir peut-être.
Il en a fini avec cette existence banale qui vous roule, ainsi qu'une toupie, les trois cent soixante-cinq jours de l'an du champ de manoeuvres au café, du café à la pension, de la pension à la caserne.
Comme tant d'autres, il s'est lassé de boire de l'absinthe, d'user ses semelles sur les grandes routes et d'être enterré à cinq cents lieues de Paris, dans un trou de province où les femmes se faisaient couronner rosières, les hommes politiquaillaient et les cochons vaguaient par les rues.
Commenter  J’apprécie          10
Elle se rassit, préoccupée de soi, leva à hauteur des yeux la petite glace de sa « boîte à beauté », arrangea son chapeau de paille bise en forme de cloche qu'enguirlandaient des grappes de raisin, écrasa du rouge contre ses lèvres fraîches, duveta ses joues de poudre de riz, et, se sentant désirable et jolie, roucoula, les narines vibrantes, l'âme légère :
- Alors, le gros chou chéri à la dame, on va se gondoler ?
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de René Maizeroy (5)Voir plus

Quiz Voir plus

Au bonheur des Dames

Qui est l’auteur de ce livre?

Victor Hugo
Émile Zola
Jean de la Fontaine
J.K Rowling
Honoré de Balzac

13 questions
632 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}