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Citation de Partemps


Revue Internationale de poésie
Ai Fei’er


Notes
[1] Arbre tropical aux feuilles vert foncé et aux fleurs jaune pâle. La résine odorante que produit cet arbre en réaction à certaines agressions est très recherchée par la médecine chinoise traditionnelle. Le mot chinois chenxiang désigne aussi bien l’arbre aquilaria et sa résine. Signifiant « parfum noyé », le mot possède une connotation féminine justifiant l’emploi du pronom « elle » au fil du texte.

[2] Type de récit bouddhique à fonction didactique.

[3] Sūtra du cœur : célèbre texte du bouddhisme du Grand Véhicule, traduit en chinois au VIIe siècle par Xuanzang, qui le nomma ainsi car il contient le cœur de l’enseignement de la Prajñāpāramitā (ensemble d’écrits dont le thème principal est la Perfection de la Sagesse, qui suppose la vacuité de toute chose).

[4] Furong, nom chinois de l’hibiscus mutabilis. Nous avons choisi de traduire ce terme par « caprice de femme », nom usuel de cette plante. L’hibiscus mutalis est utilisé dans la médecine chinoise pour faire baisser la fièvre et atténuer les effets de l’empoisonnement.

[5] Ancien nom de l’actuelle Xi’an. La ville était la capitale de la Chine sous la dynastie des Tang.

[6] Cuju, jeu de balle dont les règles ressemblent quelque peu à celles du football moderne. Ce jeu était extrêmement populaire sous la dynastie des Tang, chez les hommes comme chez les femmes.

[7] Danseuse de la première moitié du 8e siècle. Du Fu a chanté dans un célèbre poème la danse de l’épée de Dame Gongsun. La légende raconte aussi que Zhang Xu, « le saint de l’écriture cursive », s’est inspiré de la danse de l’épée de Dame Gongsun pour créer son propre style calligraphique.

[8] Dans son célèbre poème « A Wang Lun », Li Bo a chanté l’Etang aux pêchers, comparant sa profondeur à celle de son amitié pour Wang Lun.

[9] Les soubrettes, dans les anciennes pièces de théâtre chinoises, s’appellent souvent « Fragrances de prunier ».

[10] En chinois, le mot fengliu signifie à la fois « galant » et « doué pour la littérature et les arts ».

[11] Yunnan bai, terme dérivé de yunnanbaiyao¸ « remède blanc du Yunnan ». Fabriqué à partir d’une centaine d’herbes endémiques, le yunnanbaiyaoest l’un des remèdes les plus réputés de la médecine traditionnelle chinoise. D’application externe, il est très efficace pour arrêter les saignements et favorise la guérison des blessures.

[12] Sanjiaomei, « prunier triangulaire », nom familier que donnent les Chinois à la bougainvillée.

[13] Xiaoyaosan, remède sous forme de poudre. Comme la plupart de remèdes nommés san, le xiaoyaosan doit être d’abord dissous dans l’eau bouillante, et la décoction ainsi obtenue rester sur le feu pendant un long moment. Le remède est censé harmoniser le fonctionnement de divers organes et guérir de maladies comme l’anémie, la dysménorrhée, les douleurs aux seins, etc.

[14] Dans son poème « En disant adieu à l’oncle Yun sur le Pavillon de XieTiao à la ville de Xuan », Li Bo écrit : « Je dégaine mon sabre et romps le cours d’eau, mais l’eau coule de plus belle. »

[15] Allusion aux « Sept sages de la forêt de bambous », qui vécurent à la fin de la période des Trois Royaumes et au début de la dynastie des Jin. La « forêt de bambous » où ils se réunissaient se trouvait à proximité de l’ancienne capitale Luoyang. Les « sept sages » ont laissé des poèmes et des écrits sur le taoïsme qui témoignent de fortes individualités et d’un rejet de la politique de l’époque.

[16] Un des nombreux xiang (« symptômes ») qu’un médecin traditionnel doit identifier en prenant le pouls.

[17] Ancienne et célèbre pièce de qin, cithare chinoise. Xi Kang, l’un des « sept sages de la forêt de bambous », qui excellait au qin, joua la Mélodie de Guangling le jour de sa mort, sur le lieu même de son exécution.

[18] Terme spécialisé de la médecine chinoise signifiant « excès », « perte de contrôle ».

[19] « Jeter au royaume de Java » est une ancienne expression familière qui n’est plus guère usitée. Elle signifie « jeter au bout du monde ».

[20] La codéine, l’un des alcaloïdes contenus dans le pavot somnifère (Papaver somniferum), est utilisée comme analgésique à visée antalgique et comme antitussif. Le terme chinois peut également signifier, littéralement, « raison pour laquelle on peut attendre ».

[21] Mu hudie, nom familier d’oroxylum indicum. La plante est utilisée dans la médecine chinoise principalement pour guérir les inflammations de la gorge.

[22] La romance de Liang Shanbo et Zhu Yingtai est une des légendes les plus populaires du folklore chinois. Elle fait partie du répertoire de presque tous les genres d’opéra chinois. Il s’agit d’une histoire d’amour désespéré. Les deux amants préfèrent mourir plutôt que d’être séparés par leurs familles. La légende raconte qu’un an après leur décès, deux papillons surgirent de leur tombe et voltigèrent ensemble vers le ciel, incarnant l’union de leurs âmes pour l’éternité.

[23] Grande plante vivace aromatique originaire des régions montagneuses fraîches et humides de la Chine, utilisée en médecine chinoise depuis plus de mille ans, aux fonctions multiples, considérée comme tonifiante pour les femmes. Le terme chinois peut également signifier, littéralement, « nécessaire retour ».

[24] Thé post-fermenté produit dans la province du Yunnan. Comme le vin, le thé Pu’er se bonifie avec le temps.

[25] Thé vert originaire du Jiangsu. Il est récolté en mars.
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