Vous ne l'ignorez aucunes, chères lectrices, La joie fait peur, c'est là le titre d'une très jolie et très délicate comédie dont l'auteur fut une femme, et une femme au meilleur sens du mot, c'est-à-dire une créature de finesse, de charme, et de pénétration, une créature d'esprit très alerte, d'observation très subtile, d'âme très tendre, prédisposée à la mélancolie par une sensibilité prompte aux froissements.