L’étude de la paupérisation conduit à questionner les causes de celle-ci et amène à interroger la responsabilité de l’État. A l’inverse, l’étude des pauvres focalise sur les privations, les handicap sociaux, le manque de qualifications, les roubles psychologiques et parfois aussi, les modes d’agir, la débrouille, la "reprise" et autres stratégies de survie. Il est important de connaître tout cela, mais il est tout aussi important de comprendre combien la réduction de l’échelle à l’individu est non seulement congruente avec les mesures d’aide et de réparation individuelles, mais participe aussi au transfert de la responsabilité en matière de bien-être social de l’État vers l’individu.