Nous voici donc arrivés à sa dernière période, dite « synthétique », lorsqu’il tente de préciser la finalité de son art, réduisant dès qu’il le peut les formes à leurs termes essentiels. Mais la géométrie des volumes, l’aridité des rochers, la plasticité des figures, des objets traités « par le cylindre, la sphère, le cône » sont baignées de poésie. Une poésie que Zola ne saura malheureusement jamais lire. Il ne comprend pas et renie l’art de son ami.
Non seulement, mais il en fait le protagoniste d’un roman intitulé L’œuvre (publié en 1886) qui décrit l’histoire d’un peintre raté, incapable de se réaliser (que l’on peut lire aujourd’hui comme l’histoire d’un incompris, mais qui fâcha alors définitivement Cézanne avec son auteur).