Je parvenais à peu près à me débrouiller dans leur langue, à interagir avec les gens sans faire d'impair, mais aller plus loin, pénétrer complètement à l'intérieur de leur monde, ça n'était pas possible, et je pense que ce n'est d'ailleurs pas souhaitable. Dès lors que nous quittons un rivage, nous ne sommes jamais sûr de parvenir sur l'autre rive. Et même si nous la gagnions, que se passerait-il ensuite ? Rien. Il n'y a plus que le silence. (Philippe Descola)