Quand il avait des lunettes de soleil, c’est probablement que la nuit avait été compliquée… Mais le travail n’explique pas tout. Qu’on le veuille ou non, il y a un primat de l’écrit dans le cinéma, dans l’industrie du cinéma, dans la chronologie de fabrication de films… Mon père avait écrit des romans pour la collection « Fleuve noir » et l’un d’eux (Mission à Tanger, 1949 – NDLR) a été adapté au cinéma par André Hunebelle. C’est comme ça que ça commence, je crois. L’époque aussi a son importance. Dans les années d’après-guerre, le cinéma en France est un puissant ascenseur social. Une partie de ma famille en a profité. Mon oncle, Jean-Paul Guibert, était producteur ; mon parrain, Maurice Biraud, était acteur.