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Bibliographie de Revue Théâtre populaire   (2)Voir plus

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Il fut un temps, en effet - et tout porte à croire que ce temps reviendra bientôt - où l'accouplement des mots théâtre populaire ne constituait rien d'autre qu'un pléonasme.
Qu'est-ce que le Théâtre, au surplus, sinon un moyen d'expression essentiellement populaire ?
Parler de théâtre populaire au temps d'Eschyle, des Mystères, de Lope de Vega ou de Shakespeare, c'était parler de Théâtre tout court ; en parler aujourd'hui, c'est créer une catégorie absurdement minoritaire.
Il y a de nos jours, le Théâtre, c'est à dire l'immense majorité des salles, des scènes, des auteurs et des comédiens, et de l'autre le "Théâtre populaire", c'est à dire des tentatives isolées.
Il nous paraît donc que le but de cette revue peut surprendre, car elle vise à rien moins qu'à intervertir les facteurs c'est à dire à rendre au "Théâtre populaire" sa place prépondérante dans la vie publique, tandis que ce que l'on nomme aujourd'hui communément le Théâtre serait fatalement relégué au rang de divertissement secondaire...
(extrait de l'éditorial du premier numéro de "Théâtre populaire" paru en mai/juin 1953)
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Le Festival Dramatique de Normandie débuta en 1950, grâce à l'effort hardi de la ville de Coutances, par un spectacle monté sur le parvis de la cathédrale, ce "Parthénon chrétien" comme la nomma Édouard Herriot.
A la demande de Théhard et de la ville, j'écrivis alors une chronique dramatique en forme de "mistère", "la Geste de Geoffroy de Montbray", qui était centrée sur le personnage d'un évêque coutançais du XI° siècle, compagnon de Gullaume le conquérant.
En 1951, la municipalité de Caen voulut installer le festival dans la capitale même de Guillaume.
Mr Yves Guillon, maire de Caen, qui voit et pense grand, tant pour reconstruire sa ville qui fut détruite à 80% anéantie que pour assurer l'essor intellectuelle de celle-ci, fournit à Tréhard de puissants moyens, particulièrement en faisant aménager un théâtre de près de 10.000 places dans une partie de la cour du château.
J'écrivis pour ce théâtre un "Guillaume de Normandie", tragédie populaire.
Coutances avait vu 16.000 spectateurs en 3 soirées, lors du 1er festival,
Caen en vit 35.000 en 4 soirées, lors du second festival.
Et Jo Tréhard put affirmer son métier, enrichir sa technique et trouver prétexte à de fructueuses méditations sur son art, grâce à cette double expérience....
(extrait de l'article de Paul Blanchart sur "le chevalier de neige" et "la ville au fond de la mer" au festival de Normandie)
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