Pourtant, avec Auclair (Simon du fleuve), Comès (L'Ombre du corbeau) ou Cosey (Jonathan), le journal fait souffler un vent nouveau sur la "vieille maison" du Lombard. Jonathan, le héros de Cosey, est en phase avec le mouvement hippie qui rêve de «faire la route» pour Katmandou. «Je ne voulais pas d'un héros classique à la Bruno Brazil, pas non plus d'un anti-héros, mais d'un personnage tout simplerment humain, raconte Bernard Cosey. Sans doute Jonathan touchait-il un public un petit peu plus âgé que celui du journal Tintin. Je me souviens d'ailleurs qu'un jour Hergé m'avait dit qu'il trouvait mes histoires un peu difficiles à comprendre... (7)