Richard Amalvy

Voici un témoignage intéressant de quelqu'un, Jérôme Kerviel, devenu en quelques secondes le pire des criminels en col blanc que la République ait porté, avec un enchaînement médiatique colossal.



Kerviel se défend, selon moi avec raison, contre une injustice flagrante ! Comment un trader junior au salaire, très modeste pour cette corporation, de 100,000 € par an bonus compris peut-il SEUL, sans couverture de sa hiérarchie, mettre à mal un géant de la finance?

Si chaque année, ses patrons lui donnent des objectifs exponentiels, c'est qu'ils connaissent et partagent ses activités professionnelles.



La justice est-elle juste?



Clairement dans ce dossier, il fallait protéger quelques biens nantis et éventuellement donner une aide déguisée à la banque, ce au prix de la VIE d'un homme dont le nom sera à jamais décrié.



Puisse Macron, bien introduit dans le monde de la haute finance, réhabiliter le lampiste de service qu'a été Kerviel.



Le livre est intéressant en ce sens qu'il nous fait vivre le sentiment d'abandon qu'a dû vivre cet homme !