Et comme le dit le poète Valeriu Buțulescu : "Celui qui erre découvre toujours de nouveaux chemins "
Bucarest n'est pas une ville que l'on peut décrire, comme on le fait de Vienne, de Budapest ou de Prague. C'est une capitale qui se raconte, à tort ou à raison.
Dans la tanière, trois cadeaux les attendaient. Ours Brun leur conseilla alors en souriant:
- pour deviner ce que c'est...
Prenez-les et secouez-les,
faites-les tourner, faites-les sauter,
et pour finir reniflez-les!
Les Ottomans, les Prussiens, les Turcs, les Slaves, sans oublier les Perses, ont laissé des mélodies, des rythmes, des instruments à cordes, à vent, des percussions, au service du folklore, de la musique classique, du jazz, à perte de sons.
Comment faut-il donc les nommer? Ils sont si multiples, dans l'espace, dans l'histoire, dans leurs migrations, d'Inde, d'Égypte, d'Espagne... Ils ont décidé lors d'un de leurs congrès internationaux en 1971, de se faire appeler Rroms avec deux "r". Ils voulaient en finir avec tous les noms qui les ont conduits à être méprisés : Tziganes (les intouchables en grec), les Gitans (mot venu d'Espagne), les Romanichels (le suffixe "chel" voulant dire tribu), Manouches (du sanscrit "êtres humains " et qui a donné le "jazz manouche "), Bohémiens (utilisés surtout au XVII et XVIII siècles), Gypsies (le terme anglais pour Tziganes).
Passion d'un pays qui prend le temps, qui donne le temps, qui aime flirter avec l'éternité,
... Passion d'un pays qui conjugue, à tous les temps, rêve et réalité,
Les hommes de la famille se laissent pousser la barbe durant quarante jours, les femmes restent en noir pendant un an, la porte de la maison est marquée de noir.