Richard Godard

Le destin d'un Monde se lit avec avidité. L'écriture nous tient en haleine. Les personnages se retrouvent dans une spirale et ne peuvent en sortir. Nous les accompagnons dans l'urgence vers un destin inquiétant. Il y a De Maestre un pirate dont on ne sait pas si il est il fait parti des personnages noirs de l'histoire, à moins que ce soit Jérémia qui lui court court après l'argent et pour fuir ses ennemis. Il y a Enguerrand jeune prince que protègent Radcliff son maître d'arme et Raïmonda sa nourrice dévouée. Ce prince au cœur pur on le comprend très vite tient dans sa petite vie tout le destin de ce monde nouveau qui s'annonce. Nous le sentons venir au fil des pages; Il y a aussi tous les autres personnages attachants, terrifiants, complexes : Payn de Orst, le roi Hohenfeld, Cecily reine orgueilleuse, San Angeli mafieux dangereux et tortionnaire envers ceux qui l'ont trahi...... et encore beaucoup d'autres.

L'écriture de ce roman nous mène avec acharnement, vers des destins en route. Oui en route mais quelle est-elle et où va-t-elle ? J'ai lu rivé à tous ces personnages passionnants, dans un univers en pleine mutation, mais ne sachant pas ce qu'elle pouvait être. Les enjeux sont présents, mais les personnages ne savent pas ce qui les entraîne!! Ceux qui ont envie de s'évader dans des histoires de rois, ou reines, pirates, aventuriers, espions, laissez-vous tenter par le "Destin d'un Monde" On y rêve, on retrouve les univers de Dumas, Hugo, Perrault et George RR MArtin (Game of Thrones). Il y a ici l'imaginaire d'un auteur qui dévoile son monde intérieur nourri de fantaisie médiévale.

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Odyssée féodale dans laquelle les intrigues liées à l'exercice du pouvoir sous ses différentes facettes, nous renvoient d'une manière simplifiée aux mêmes imbroglios géopolitiques que nous connaissons dans le monde d'aujourd'hui, comme si la quête et la nature de l'homme n'avaient pas changé. Les temps changent-ils vraiment ?



Ecriture 2 en 1 grâce à la précision et la finesse des descriptions qui assoient le lecteur dans un fauteuil de cinéma au fur et à mesure du déroulement des épopées. Effet bien réussi surtout pour un 1er roman.