- Où tu as eu ces machins ?
-Dans la soute. Quelques paquets de secours pour réfugiés. J'imagine que l'hôpital à qui nous avons pris la navette n'en avait pas besoin.
- Non, là-bas, ils ont déjà abattu tous les réfugiés. (J'ai indiqué la petite troupe d'un mouvement du menton.) La milice du camp va sans doute confisquer tout ça une fois qu'on sera partis.
- Je sais, a répondu Schneider en haussant les épaules. Mais je leur ai déjà donné le chocolat et les tranquillisants. Qu'est-ce qu'on y peut ?
Bonne question, qui suscitait de très, très mauvaises réponses. En voyant les membres les plus proches de la milice, j'ai envisagé quelques-unes des plus sanglantes.