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Citation de Dude76


Il se produisit ce que Ringil avait espéré. Il entendit le claquement pétrifiant de cordes d'arbalètes à bout portant. Toutes les trois - éduqué par de petits accrochages, il les compta et sut. Varid sursauta sous l'impact. Un carreau traversa l'épaule du gros homme et faillit arracher le nez de Ringil. Les deux autres partirent ailleurs, Ringil n'aurait su dire où.[i]L'arbalète - voilà une arme franchement inutile.[/i] Il sourit - un soulagement rapide, une accélération du pouls. Sentit plus qu'il vit les hommes de Hale déferler depuis leurs alcôves. Les carreaux tirés, l'avantage abandonné - on en arrivait à l'acier. Il écarta le cadavre de Varid, laissant le poignard où il était, et gagna quelques pas nécessaires tandis qu'ils se précipitaient sur lui. Les minutes du combat parurent se détacher les unes des autres, étirées et irréelles...
Ses mains libérées se levèrent toutes les deux vers le pommeau, si naturelles, si fluides, qu'on aurait dit une machine kiriathe, comme si lui-même était un de ces mannequins à mécanisme kiriath si finement ouvragés, construit pour compléter l'acier.
Il sentit le baiser familier de la poignée contre ses paumes, sentit le sourire sur son visage se muer en feulement.
Le tintement froid quand le fourreau abandonna son étreinte.
L'Amie des Corbeaux était sortie.
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