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Citation de Dude76


- [i]Pardon, pleure Jélim, Gil, pardon. (Et, à présent, la douleur dans la poitrine de Ringil est insoutenable. Elle le déchire, vers le haut et vers le bas, jusque dans les muscles de son épaule, jusque dans ...) Pardon, Gil, pardonne-moi. (Jélim semble murmurer cela sans fin, le visage tourné vers le haut avec une fascination horrible.) Ç'aurait dû être moi.
Et ce qui dépasse de son épaule droite n'est pas le pommeau de l'Amie des Corbeaux dans son dos, c'est l'extrémité du pal, les vingt derniers centimètres qui on sailli de lui avant qu'ils verrouillent le mécanisme à la base de la cage, et la douleur n'est pas une peine du cœur, c'est un déchirement océanique, ardent, une souffrance brûlante qui monte d'entre ses jambes et déchire ses entrailles et sa poitrine, évitant soigneusement son cœur afin qu'il ne meure pas avant plusieurs jours...
- Pardon, pardon.
Ringil crie, à présent, en comprenant où il se trouve, il hurle, il implore la pitié de ses tortionnaires, il implore Hoiran, son père, sa mère, tous ceux qui pourraient venir mettre fin à cette douleur. Il crie avec tant de force que cela devrait lui faire éclater les veines, lui exploser le crâne, le briser et laisser son sang s'écouler de son cadavre.
Mais non.
Et il sait que personne ne viendra, que lors de sa longue et pesante agonie, il ne recevra aucun secours.[/i]

Il écrasa ce souvenir, baigné d'une sueur soudaine, le cœur battant. Se concentra plutôt sur l'endroit où il se trouvait.
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