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Citation de rimedebervuy


Ces lieux étaient apaisants. Maryhead s’y sentait bien et le panorama était magnifique. En contrebas, on voyait Ribeauvillé s’étendre, étoilée des lumières de l’éclairage public et des maisons. Les passants ressemblaient à de minuscules fourmis qui s’affairaient. Elle s’assit sur un mur à moitié effondré et leva le visage pour humer l’air frais de la nuit. Elle resta ainsi un long moment.
Puis elle entendit un bruissement, un son quasiment inaudible de pas. Elle resta immobile et tendit l’oreille, retenant son souffle. Une vague d’effroi la submergea lorsqu’elle aperçut deux yeux brillants et dorés qui la fixaient en bas de l’escalier. Une sueur froide lui glaça le dos, elle ne quittait pas des yeux l’animal, paralysée par la surprise et la peur.
Après quelques secondes qui lui semblèrent interminables, elle détailla la silhouette qui restait figée et la regardait toujours. C’était vraisemblablement un loup noir, grand et maigre. Elle essaya de se relever sans faire de geste brusque mais la bête efflanquée s’avança lentement vers elle en grondant sourdement. Maryhead déglutit avec difficulté, le souffle court. Le loup arriva à son niveau et s’assit face à elle.
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