En somme, quand je repense à mon passé, j’ai l’impression que, sans le savoir, je me suis préparé à enseigner la théologie fondamentale. Parce que cette discipline exige qu’on ait le sens de la littérature, pour connaître l’homme qui est appelé à la foi, l’homme contemporain. Or, j’ai enseigné cinq ans la littérature ; vraiment, les auteurs contemporains, je les ai tous étudiés. Ensuite, j’ai fait un doctorat en histoire. J’ai suivi des cours d’exégèse à l’Institut biblique pendant mon doctorat. Et, évidemment, il y avait aussi, la théologie fondamentale ! Donc, sans le savoir, je m’étais préparé. Aujourd’hui, si quelqu’un me demandait : Comment se préparer ? Je lui dirais : Littérature, exégèse, histoire, théologie fondamentale.
La théologie fondamentale, qu’est-ce qu’elle a à apporter aux chrétiens, aujourd’hui ?
La théologie fondamentale étudie les bases du christianisme, ses fondements. En d’autres termes, il s’agit de ce que j’ai écrit dans mon cahier À la rencontre de Jésus 3 destiné aux catéchètes et aux parents, c’est-à-dire la Révélation, la valeur des Évangiles pour rejoindre l’homme d’aujourd’hui et des questions comme : Qui est Jésus Christ ? A-t-il voulu fonder une Église ? Quels critères avons-nous ? Ce sont des questions de base. La théologie fondamentale suppose la foi et joue sur deux plans : sur le plan de l’histoire (l’authenticité des Évangiles) et sur le plan dogmatique, par exemple en précisant ce qu’est un miracle.