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Citation de levri


levri
28 septembre 2020
Habituellement, je n’aimais pas le contact, la sensation était désagréable et ça me faisait prendre conscience d’un corps que je préférais oublier. Mais quand Faron me touchait, c’était incroyable.

Maintenant, mon instinct me dictait de m’éloigner de lui parce que j’avais déjà l’impression de lui appartenir et j’espérais désespérément que ses mains se posent sur bien plus que mes cheveux. Je voulais qu’il m’attire contre son torse et me garde là, contre lui. Je n’allai pas plus loin que ça dans le fantasme, en partie parce que, ces jours-ci, mes fantasmes semblaient culminer à l’altitude d’une esplanade victorienne, et aussi parce que Faron se mit à tresser mes cheveux.

Il lissa et tressa, tenant fermement mes cheveux, mais ne tirant jamais. Chaque terminaison nerveuse dans mon cuir chevelu s’illuminait comme un sapin de Noël, et quand il tendit sa paume pour attraper l’élastique, je rêvai d’un soudain coup de tonnerre qui le ferait sursauter et laisser tomber la tresse pour qu’il doive recommencer.

Faron passa une main le long de la tresse puis s’éloigna. Je passai des doigts tremblants dans mes cheveux et constatai qu’il m’avait fait une tresse épaisse qui partait du sommet de ma tête.

— Merci, dis-je, et il sourit en inclinant la tête.

— Super, dit Ginger, brisant la tension. Vous feriez mieux d’y aller, maintenant. Souhaitez un joyeux anniversaire à Ann de ma part et passez le bonjour à Ron.

Christopher l’embrassa et salua tout le monde. Je sentis les yeux de Faron peser sur moi alors que je suivais Christopher hors de la boutique.
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