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3/5 (sur 1 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) le : 17/08/1944
Biographie :

Professeur d'histoire politique et diplomatique canadienne

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Les Européens catholiques romains ont déjà eu affaire à des non chrétiens auparavant. À une époque ancienne, des païens ont persécuté les chrétiens qui, une fois arrivés au pouvoir, leur ont rendu la monnaie de leur pièce. On suppose les non-chrétiens hostiles, bien que leur sort varie selon le degré de pouvoir des chrétiens. Ces derniers sont parvenus à en convertir certains, dont les propres ancêtres romains ou germains de Cartier, les Vikings de Scandinavie et d’Islande, et les Slaves de Pologne et de Bohème. D’autres ont été conquis avant d’être convertis; c’est le cas des tribus païennes de l’Allemagne de l’Est et de la mer Baltique. Ils en ont asservis d’autres, comme les malheureux habitants des îles Canaries dans l’Atlantique. Et ils en ont combattu certains, comme les puissances musulmanes d’Asie et d’Afrique du Nord – un combat épique, au cours duquel la puissance musulmane la plus dynamique, la Turquie, a conquis et converti les peuples chrétiens du sud de l’Europe et est arrivée aux portes de Vienne ; on ne rencontre pas de si vive opposition dans les Amériques –
de sorte que les Espagnols sont portés à appliquer les leçons tirées de l’expérience acquise aux Canaries, dans les Indes occidentales d’abord, puis au Mexique et en Amérique du Sud.
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La Nouvelle-France dépend de l’argent, des fournitures et des troupes que lui envoie la mère patrie et les obtenir en traversant l’océan en temps de guerre exige une marine plus puissante ainsi que le maintien des défenses françaises qui relient par un lien ténu Louisbourg à La NouvelleOrléans.
En ce qui a trait aux alliances, elles reposent sur des marchandises de troc bon marché et en abondance – autrement dit, des subventions en
permanence – pour pouvoir livrer concurrence aux marchands britanniques
de Virginie et de Pennsylvanie. Ce sont là pour l’essentiel des questions
financières – mal vues par un gouvernement français peu enclin à envisager
de nouvelles et lourdes dépenses. De sorte que les Français décident ce que
font la plupart des gouvernements dans des circonstances semblables: ils
prennent des demi-mesures mêlées d’espoir et cachées derrière une façade
de détermination. Celle-ci prend la forme d’une promotion dynamique des
intérêts français à l’encontre des marchands britanniques dans le pays de
l’Ohio et de la faible colonisation britannique en Nouvelle-Écosse. Les
troupes ne tardent pas à se mettre en marche, à construire des forts et à
mettre en vigueur les revendications territoriales françaises.
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Il est une chose qui ne manque pas dans la colonie : la politique. On observe des conflits entre les marchands et les pouvoirs publics, entre l’Église et les marchands, entre l’Église et le gouverneur, et au sein de l’Église. Les pouvoirs religieux s’opposent au commerce de l’alcool avec les indigènes et parviennent à convaincre le gouverneur de l’interdire, provoquant ainsi la fureur et le malheur des marchands. Mais le gouverneur suivant lève l’interdiction et le commerce de l’alcool devient plus florissant que jamais.
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La colonisation dépend du fleuve, seul moyen de transport fiable jusqu’au milieu du dix-huitième siècle. Seigneurs et agriculteurs souhaitent s’établir sur les rives, qui leur offrent un accès routier, de sorte que les exploitations agricoles s’étirent en de longues et étroites bandes de terre à partir du fleuve. À mesure que se développera un réseau de chemins près des trois seuls établissements d’une certaine ampleur, les agriculteurs s’éloigneront du fleuve, mais cela prendra du temps.
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Si les indigènes des Amériques constituent une grande surprise pour les Européens, ceux qu’ils viennent de baptiser Indiens n’en reviennent pas de cette présence.
C’est la rencontre entre l’âge de la pierre et celui du fer, la
juxtaposition de deux cultures tellement différentes qu’à certains endroits on pense que les Européens sont surnaturels. Cette impression ne dure pas.
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