La souplesse d'échine des gens confrontés à l'Histoire inspire ensuite des réflexions sur la versatilité et la duplicité corse. Dans ses mémoires, Gio Lorenzo de Petriconi, officier de Pascal Paoli, rapporte que, à la veille de la bataille de Ponte-Novo, il suggéra à son chef, pour battre les Français, d'attaquer de nuit. « Mauvaise idée, rétorqua Paoli, je connais les Corses : en plein jour, sous le regard des amis et des parents, soucieux de paraître, ils peuvent faire des merveilles de bravoure, la nuit, quand personne ne les voit, on peut craindre le pire ... »