Robert Katz

…All aboard, all aboard, a-woah-ho…





Où comment, avec un pont joliment prénommé mais un peu vétuste, un train Marklin ou Lima( non précisé) pas encore à grande vitesse, un méchant microbe volé à l’OMS par de méchants terroristes dont un se retrouve dans le train, contaminé et porteur mais visiblement plus costaud que son complice resté sur le carreau avec plein de tuyaux dans les différents orifices naturels disponibles et d’autres d'origine iatrogène, le tout avec des paramètres hémodynamiques à faire baliser un réanimateur chevronné (pour en revenir au germe, beh oui, je vois mal de gentils terroristes menaçant le monde avec du bifidus actif…perso, quand je suis dans le train et mange un yaourt, n’ai pas de soucis avec le contrôleur), un groupe disparate de voyageurs( toubib-ça c’est du bol !- et son épouse, junkie et sa femme à la fois cougar et poule aux œufs d’or, ancien prisonnier de camp de concentration, policier en civil menant son enquête incognito et kyrielle de quidams histoire de rentabiliser les gestionnaires de la société ferroviaire) et dans la salle commande de Genève ( high tech version 1970 plastic age, biz aux Buggles au passage ), bien peinards, une gentille scientifique idéaliste encore pétrie de son serment d’Hippocrate et un militaire psychorigide( lapalissade ?) qui ne voit qu’en terme de statistique et de principe de précaution… et un chien !

On mélange le tout, on fait monter, et hop: on arrive a construire un chouette thriller claustro qui fleure bon les films catastrophes qui jalonnèrent les année 70.



Course contre la montre et la mort( tiens, on ne l'a jamais faite celle là), passera ou passera pas le pont ? Trouvera ou trouvera pas le remède ? Épargnés ou pas seront les gentils ? Quid des méchants…sans parler du chien…

Rhooo, mais quel bazar… !



Même si c’est un peu daté, cela reste un agréable moment de lecture, comme quoi, nul besoin de GSM, LED, Internet : de bons vieux téléphones en bakélite, des loupiotes 3volts à incandescence, des chemises col pelle à tarte pour famille nombreuse, pantalons patte d’éléphant, blouson en velours côtelé et la grande époque des wagons fumeurs admis, ça marche tout aussi bien.



Allez, on disait que c’est la préhistoire des thrillers high-tech mais c’est sympa de se replonger parfois dans le passé et ça reste plaisant.



A signaler qu’une adaptation cinématographique a été réalisée en 76 avec une belle brochette d’acteurs dont certains repris sur l’illustration de couverture de l’édition j’ai lu



Fred-Fichetoux-Beg mode Last Train To Trancentral activé

Aperçu dans un vide-grenier à un prix dérisoire dans son édition de poche J'ai Lu, la couverture m'avait intrigué, elle me faisait penser à un film des années 70 - et c'était le cas un film tiré de ce roman est sortie en 1976 avec Sophia Loren -.

Dans ce roman mi-aventure mi-thriller, un terroriste suédois ( oui il est bien suédois, je ne sais pas pourquoi ils ont choisis cette nationalité !) contracte lors de son opération terroriste dans un laboratoire secret de la CIA, le bacille d'une peste particulièrement virulente. C'est plutôt ballot. Il s'enfuit dans un train et va contaminer ses occupants. La CIA va détourner ce train et le faire passer su un pont trop vieux et trop fragile pour supporter son poids. Le compte à rebours commence, c'est la cata.

Plaisant et facile à lire, un bon petit roman sympa, distrayant.