Des sociétés fictives, dotées de dirigeants inexistants et pourtant fort influents agissaient par l’intermédiaire d’obscurs agents en douane et de louches courtiers basés dans des entrepôts écartés ou bâtis à la hâte aux États-Unis comme à l’étranger. Il y avait des milliards et des milliards à gagner, la mort n’étant qu’un sous-produit de peu d’importance de ces tractations que l’on pouvait résumer d’une expression commode : le terrorisme des conseils d’administration.