Mes réflexions ne détournaient nullement Fils-de-Soldat de son repas, au contraire. A mesure qu’on découvrait les plats et que les arômes montaient à ses narines, le bonheur qu’il éprouvait à ces délices anticipées me submergeait ; sa jouissance sensorielle culbutait mes pensées, auxquelles je finis par renoncer pour partager son extas