Au bout de dix années de ce régime, j'avais fini par comprendre qu'écrire pour les enfants représentait un travail très difficile et qu'il ne s'agissait pas seulement, comme je le croyais au début d'aligner des mots le long d'une intrique linéaire ; à force d'erreurs, j'avais appris qu'il existait un corollaire au fameux conseil qui dit d'écrire sur ce qu'on connaît : c'est écrire ce qu'on aime lire soi-même.