C'est pourquoi la simple contemplation de l'insaisissable est génératrice d'amour. Regardons une fleur — sans cupidité, sans vouloir la saisir — regardons-la absorber le soleil. Qu'aucune pensée d'égoïsme ne brouille le dialogue qu'elle entretient avec nous, et bientôt l'âme même de sa vie florale rejoindra notre plus intime sensibilité. D'elle à nous l'amour se réfléchira commue entre deux miroirs.