ANALOGUES
Lucie faisait rire, Marthe faisait mourir ; le ventre d’Anne était de miel et ses reins d’armoise ; Lucienne imitait la chevêche, Renée la caille. Mais Anne, l’hermine et sa bouche était de gel, son haleine de châtaigne, sa voix de brouillard. Valérie dormait souvent, Liliane toujours, mais Anne jamais, dont la sueur avait le goût de maïs, le sein de lactaire et le poil d’orgueil.