Citation de LeFarandoleur
En ce jour de l'an de grâce 1180, la foule se pressait dans l'abbaye de Saint-Denis, où Philippe II, le fils du Roi Louis VII et de la Reine Alix, venait faire sacrer sa jeune épouse Isabelle de Hainaut. Malade, paralysé, Louis VII avait abandonné le pouvoir à son fils l'année précédente, alors que Philippe atteignait ses quatorze ans.
L'oncle d'Isabelle, le Comte de Flandre, ouvrait la marche portant joyeuse, la légendaire épée de Charlemagne.
En écartant la foule, un majordome renversa l'huile d'un lustre sur la tête des souverains.
- le souverain : Cette huile tombée du ciel pour oindre nos fronts me paraît un heureux présage !
L'incident du lustre et la réflexion du Roi furent colportés par les jongleurs qui égayaient les badauds parisiens.
Philippe, que le moine Rigord qualifiera d'Auguste dans sa chronique, était le premier Capétien à résider à Paris, dans son palais de la cité.
L'oncle d'Isabelle, le Comte de Flandre, ouvrait la marche portant joyeuse, la légendaire épée de Charlemagne.
En écartant la foule, un majordome renversa l'huile d'un lustre sur la tête des souverains.
- le souverain : Cette huile tombée du ciel pour oindre nos fronts me paraît un heureux présage !
L'incident du lustre et la réflexion du Roi furent colportés par les jongleurs qui égayaient les badauds parisiens.
Philippe, que le moine Rigord qualifiera d'Auguste dans sa chronique, était le premier Capétien à résider à Paris, dans son palais de la cité.
