Quand on arrive à un certain point de la ligne narrative, si on continue de suivre complètement cette ligne, l'histoire perd toute vie et devient quelque chose de mort. Il faut donc s'en éloigner, et la raison qui y pousse, c'est qu'à ce moment les personnages semblent prendre une vie propre, et qu'ils deviennent alors un peu plus grands que nature.
(Patrice Duvic, "Entretien avec Roger Zelazny", Fiction n°227, 1971. Citation reprise dans Le livre d'or de la science-fiction : Roger Zelazny)