Les mots sont des amis. Ils m’ont souvent aidé à surmonter les blessures de la vie. Je les ai laissés venir tels qu’ils se présentaient. Ces textes dénotent aussi une certaine liberté de ton que je n’ai pas cherché à corriger. Après avoir hésité, j’ai laissé aussi des notations personnelles, voire très privées, qui humanisent le propos. Il aurait été facile de réécrire ma « petite » histoire. Mais il est utile, je crois, de montrer que les hommes politiques ne sont pas désincarnés. Leur vécu arrive en résonance avec les événements qui les assaillent au quotidien.