Roland Miller

Dans cet essai original et unique en France, Roland de Miller revendique son idéalisme tout en s’inquiétant des grands périls que rencontre aujourd’hui l’humanité.
La Beauté irrigue, imprègne notre vie entière et pourtant nous avons construit un système économique et idéologique qui la condamne totalement.
L’âme d’un poète désireux de réenchanter le monde a reçu le choc du terrorisme de notre civilisation, particulièrement le 11 septembre 2001. Le livre est né de ce choc et se veut une contribution à la nouvelle conscience qui va émerger des grands bouleversements économiques, sociaux, climatiques et écologiques auxquels nous sommes confrontés.
Roland de Miller, depuis toujours hanté par la recherche des causes profondes de la destruction de la Nature, face aux dérives technocratiques et machistes de la société française, nous propose ici des solutions pour transmettre aux générations futures un monde beau et vivable.
Ce livre explore la parenté essentielle entre la Femme et la Terre-Mère qui ont une histoire culturelle commune. L’écoféminisme repose sur le constat historique que la domination de la Nature et l’oppression masculine des femmes à travers le monde ont la même racine : la société patriarcale, qui a généré le monothéisme et ses quatre grands tabous, la Mort, le Sexe, la Technique et l’Argent.
Pour rétablir un juste équilibre masculin / féminin, les femmes ont un rôle essentiel à jouer dans la formation de nouvelles mentalités et dans la création d’une civilisation de paix, de justice et de liberté.
Notre société renonce à la beauté car elle bafoue et réprime le principe féminin, c’est-à-dire les émotions, la Nature, la Femme, la poésie, l’art, le spirituel et la bienveillance. Le principe féminin est le fil conducteur de cet ouvrage : le changement de société adviendra de son respect, seule condition pour une compréhension plus subtile de la Nature. Voici donc pour la première fois un ouvrage qui articule la quête spirituelle de la Beauté avec la déconstruction de la domination masculine et de la volonté de puissance occidentale.
Pour endiguer la technoscience qui n’a de cesse de transformer la Nature et l’Homme, l’auteur propose une éthique universelle, planétaire, et notamment une véritable culture de la Beauté, dans le cadre d’un nouveau paradigme technocritique et non anthropocentrique. Pour rompre avec les laideurs de l’art abstrait, l’art devra retrouver la sensibilité et assumer ainsi à nouveau sa triple mission éducative, écologique et thérapeutique.

"L’Écologie ne se limite pas, et de loin, à la contestation économique et sociale du capitalisme. Ce n’est pas par la lorgnette politique que
l'on va régler les problèmes ! À vrai dire, le cri véritable de l’Écologie ne peut percer qu’en dehors du terrain politique classique qui est un terrain miné. Car aujourd’hui, à mes yeux, l’enjeu écologique majeur n’est pas seulement le climat, la biodiversité, l’eau ou l’énergie, il est surtout humain, il est dans la sincérité, la probité et la cohérence de ceux qui prétendent s’en occuper."
"... Les milieux écologistes, pour la plupart, oublient
de dire le rôle déterminant de la Transition des consciences dans les changements de comportements individuels et sociétaux.
Le mouvement écologique a toujours eu besoin de
ces pionniers qui l’entraînent sur la voie enthousiasmante de la trilogie Sciences-Arts-Spiritualité. Et il y a fort à craindre que sans cette Transition
des consciences, la seule transition écologique et énergétique ne soit un échec."