LE PASSANT DE CUZCÒ
Les pierres qui t'ont vu passer
N'ont pas conservé les échos
Ni les reflets de tes combats.
Le ciel est haut, le cœur est bas.
Ton double, il est resté là-haut.
Ton esprit est aux Quatre Coins
Et ta lumière naufragée.
Tu l'as amarrée dans le vent.
Sacsayhuaman d'Atahualpa,
Atlantide verte de sang,
Depuis le temps que les soleils
Dorment, ne se reconnaît pas
Mais que ton bras sache trouver
La cible que dans son esprit
L'orphelin vise pour venger
Son peuple privé de patrie