Ils sont une soixantaine, dans cette rentrée littéraire, à faire le grand saut, celui de la publication du premier roman, avec la perspective d’une carrière prolifique. Romaric Sangars fait notamment parti de ceux-là. Critique littéraire de métier et co-fondateur du Cercle Cosaque et déjà auteur d’un pamphlet qui répond au doux titre de Suffirait-il d’aller gifler Jean d’Ormesson pour arranger un peu la gueule de la littérature française ?, paru en 2015 aux éditions Pierre-Guillaume de Roux, il signe ici son premier roman, Les Verticaux, aux éditions Léo Scheer, mettant en scène des personnages en proie à des idéaux qu’ils comptent bien défendre.
Paris, ville Lumière, que ce soit par la multitude des monuments qui orne la capitale que par le milieu prépondérant de la mode et du luxe et la résonance des salons littéraires. C’est dans cette ville qu’évolue Vincent Revel, un journaliste qui se rêve écrivain et dont les rares écrits ne méritent pas d’être rendus public. Ses idéaux de jeunesse ayant fait place au caractère désabusé de la vie, Vincent déambule dans Paris, sans but, sans finalité, jusqu’au jour où il rencontre deux êtres qui vont prendre un place particulière dans sa vie et relancer cet élan, cette flamme qui l’animait : d’abord Lia Silowsky, une femme à la voix caractéristique dont les chants interpellent Vincent dans la rue, puis Emmanuel Starck, dont le plus grand regret consiste à la disparition de ces traditions chevaleresques d’antan. C’est avec eux qu’il formera, lors de la nuit fatidique du 17 février, un groupe activiste, les Verticaux, dont l’action se concentrera dans des faits symboliques, ne serait-ce que dans cette idée de mouvement vertical.
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