AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Ronald Bonan (6)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Hamadryas

Pour ma part j'ai trouvé le livre très bien : contrairement à la première critique j'ai trouvé le Da Vinci Code totalement délirant (il n'y a rien de scientifique la dedans) alors que j'ai vérifié tout ce que ce dit dans Hamadryas et tout est vrai! Donc on apprend sir Dürer et sur sa gravure mais aussi sur les sectes et les fous qui en veulent aux images . C'est tout sauf un roman ésotérique : c'est l'inverse. En plus l'intrigue est bien ficelée : il y a autant de sous-chapitres dans chaque chapitre que de cases dans le carré magique de la gravure et je crois que l'auteur a fait exprès pour construire son truc! Bon bouquin donc!
Commenter  J’apprécie          401
Hamadryas

Thriller passionnant. Un ami qui lit ce genre de livres me l'a conseillé hier soir, je l'ai trouvé près de chez moi et une fois commencé, j'y ai passé la nuit! Mélange d'érudition et d'intrigue policière qui mériterait de faire un film! Tentez le coup.
Commenter  J’apprécie          360
Hamadryas

Un beau jour d'octobre, j'ai reçu dans ma boîte aux lettres ce que je croyais être alors un polar dans le milieu de l'art comme j'aime lire.



Hamadryas, j'ai déjà dû sortir mon dictionnaire avant de commencer le bouquin, c'est le nom d'une espèce de babouin, un des avatars du dieu égyptien Thot, patron des scribes et du passage dans l'eau-delà. Dans le livre, c'est le nom d'une société secrète qui sévit dans le Paris de 1995, et qui réunit quelques illuminés de l'école du Louvre et même à l'international.



On nage très vite en plein polar ésotérique, dans la même catégorie que le Da Vinci code, et si j'ai beaucoup apprécié le roman de Dan Brown malgré ma réticence pour le surnaturel, je demeure plus que réservée pour cette relecture de la grande peur de fin de millénaire .



Le bric à brac accumulé de fausses pistes pour égarer le lecteur, est pire que toute la symbolique utilisée par Dürer dans Melencolia, une de ses oeuvres majeures, une sorte de vanité cryptée de la fin du Moyen âge, qui sert de fil rouge. On se perd dans tous ces personnages inconsistants. Ça part dans tous les sens, et bien malin est celui qui comprend ce qu'il y a à comprendre, et quel est le fin mot de toute cette histoire.



La seule chose un peu sympathique c'est le cours d'histoire de l'art du professeur Longhi, qui a son propre mystère à résoudre, et encore, il reste entaché du doute qui pèse sur toute cette invraisemblable histoire. La dame est un tout petit peu quand même, la caricature de l'universitaire péremptoire que je déteste. Dürer n'est pas ma tasse de thé, mais si je veux en apprendre plus sur lui, je ne fais pas trop confiance à cet ouvrage.



Bref, vous l'aurez compris, pour moi, si Dan Brown en son temps a su remarquablement créer une polémique autour de son roman, c'est qu'il avait très bien su aménager une atmosphère de vraisemblance, pour faire adhérer et se chamailler ses lecteurs et la presse spécialisée qui présentait alors ses inventions d'écrivain comme des découvertes scientifiques. Une narration plus serrée et directe et un rythme plus soutenu maintenaient les lecteurs en haleine derrière le professeur Langdon.



Dans Hamadryas, l'illusion ne prend pas et je me sens bête, au bord du chemin, méfiante d'emblée, une fois la comète passée, le suicide collectif de Waco, la signature de Dürer sur les lieux de l'attentat du RER, le saint suaire ...et ce n'est qu'un aperçu de ce faisceau de coïncidences en gros sabots qui vous accueille dans un univers de complot généralisé fomenté depuis la nuit des temps, couplé à un discours complexe, pseudo érudit ...ou fumeux, je ne sais pas à vrai dire, presqu'une caricature du genre.



Et que dire de la fin ? décevante forcément, avec toute l'artillerie qui précède, on aurait pu espérer quelque chose d'apocalyptique tant qu'à mobiliser les gros moyens .



Je remercie toutefois l'éditeur et Babelio pour ce cadeau , ce livre n'a pas été un bon moment de lecture en ce qui me concerne, mais tout est relatif.







Commenter  J’apprécie          250
Hamadryas

"Hamadryas " se veut un anti "Da Vinci Code": un thriller sur l'art produit à partir d'analyses scrupuleuses qui prend fait et cause contre les extrapolations conspirationnistes.

Bon. Tout ça est très bien et on apprend quelques petites choses sympa sur Dürer et sa célèbre "Melancholia1".

Mais au fil des pages l'analyse se fait de plus en plus allusive et péremptoire pour aboutir à des assertions définitives du genre "Créer des images signifie accepter d'inscrire son existence dans la dimension de la finitude et de la mortalité ". Ah? Vous m'en direz tant.

Et surtout, quand on décide d'écrire un roman, on n'oublie pas que le principe romanesque majeur consiste à faire vrai, que le lecteur puisse se projeter selon le mot préféré des émissions immobilières sur M6. Et là, euh... comment dire? L'auteur applique les recettes à la mode: chapitres alternés, intrigues parallèles, flashback... Et aussi les rengaines inusables : enfants trouvés et souterrains mystérieux... Mais les personnages sont tous plus fabriqués les uns que les autres et hystérisés pour produire de l'enjeu. Quant à l'intrigue, elle avance suspendue à des ficelles plus grosses que ça tu meurs. Par exemple, le méchant échappe à la police, capture une otage, lui explique où et quand un attentat va être commis puis se suicide. Ah, zut! Trop facile a dû se dire l'auteur qui décide alors que le témoin sera mis sous sédatifs au lieu d'être interrogé par la police. L'attentat sera finalement déjoué dans un summum de décrédibilisation assumée : "(L'enveloppe cristalline) , conçue pour ça, résistait aux coups de marteau pourtant d'une extrême violence. La pluie des blocs de marbre continuait et le fait que Mario fut (sic) épargné relevait déjà du miracle. Il redoubla d'efforts. Trouvant une force physiquement impossible, il asséna de tels coups au coffre blindé qu'une brèche finit par s'ouvrir."

Quoi, j'ai raconté la fin? Ben oui, ami lecteur, mais tu l'aurais devinée de toi-même. Donc la secte des iconoclastes va perdre, et on souhaite le même sort à celle des profs qui se croient capables d'écrire un roman tout ça parce qu'ils ont réussi à taper leurs cours sous word.
Commenter  J’apprécie          80
Pourquoi philosopher en cuisinant ?

C'est un petit livre génial ! Accessible au niveau philosophique, savoureux au plan culinaire, 10 petites recettes sympa... Où l'on découvre que la cuisine, aussi, peut se libérer de ses préjugés, que sur cette planète les hommes mangent absolument tout ce qui se mange (mais pas au même endroit) ! Du chien en Chine à l'escargot en France. Et que la station debout devant un fourneau est un excellent endroit pour comprendre les autres et réfléchir.
Commenter  J’apprécie          40
Hamadryas

Hamadryas est un roman patiemment construit qui exige la même patience attentive de la part du lecteur, ce qui peut déconcerter l'habitué du polar. L'ouvrage est bien ficelé même s'il s'effiloche parfois sans qu'on sache très bien si l'on a manqué de vigilance ou si des fils pendent sans raison, mimant les petites absurdités de la vie. Car des représentations doublant le réel, il est hautement question dans les pensées de ce livre. Certaines ficelles sont de belles fausses pistes, d'autres restent sans réponse, sans qu'on sache bien si c'est maladresse ou finesse. Ainsi des réveils mystérieusement amnésiques de Nelly puis de Leslie, établissant un parallèle improbable entre Paris et la Californie. Un livre finalement inclassable, qui regorge d'intéressants enseignements, tel sur le chardon de l'autoportrait de Dûrer, mais dont la fin déçoit le lecteur qui attendrait (à tort ? ) récompense de sa patience.
Commenter  J’apprécie          30


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ronald Bonan (16)Voir plus

Quiz Voir plus

Politique et littérature

Les Romantiques français, dans leur jeunesse, étaient plutôt réactionnaires et monarchistes. Quel est celui qui a connu une évolution qui l’a conduit à être élu sénateur siégeant plutôt à gauche ?

Stendhal
Chateaubriand
Hugo
Mérimée

11 questions
272 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}