La tradition médiatique du « crime passionnel » ne date pas d’hier. Dans le langage courant, cette expression désigne un meurtre ou une tentative de meurtre dont le mobile serait la passion, la jalousie ou la déception amoureuses. Cette notion n’existe plus dans le droit français, et pourtant elle perdure dans la rubrique des faits divers depuis le XIXe siècle. Il semblerait que la fiction soit ici plus forte que la réalité.