Plus tard il insista à maintes reprises sur l'inutilité, d'accomplir trop tôt des voyages d'étude à l'étranger :
À une ou deux exceptions près, les Prix de Rome ne sont pas les plus grands peintres de leur époque. Meissonnier, Gérôme, Van Leys sont restés chez eux jusqu'à ce qu'ils soient devenus des artistes consacrés. Quant à Rubens, il fit quelques croquis d'après Léonard de Vinci lors de son voyage en Italie et ces croquis auraient pu passer pour des originaux de Rubens, parce que Rubens était déjà Rubens quand il les a faits.
Zola cite "les toiles de M. Alma Tadema, dont l'étrangeté archéologique stupéfie et arrête les gens au collet parmi les oeuvres les plus regardées"
Adulé a son époque, Alma-Tadema séduit de nouveau un large public aujourd'hui. De toue les grands artistes victoriens, il est sans doute celui qui s'accorde le mieux avec la culture moderne - très sensible à l'expression visuelle, à l'esprit caustique et subversif - de ce début de troisième millénaire.
Une sorte d'ironie enjoué se fait jour dans ses choix de textes et d'objets archéologiques, destinés à attirer l'attention du spectateur sur ce qui pouvait apparaître comme excitant, osé décadent, subversif.
A côté de l'intérêt qu'il portait au luxe et aux divertissements, Alma-Tadema s'attachait aussi représenter des scènes de la vie quotidienne.
L'artiste ajouta Alma à son nom de famille pour qu'il apparaisse à la lettre A, au début des catalogues d'exposition, et non à la lettre T.