Roxanne Bee

" Dans la forêt, il est impossible de savoir où un chemin peut vous emmener."



Alors, avant de partir à l'aventure, feuilletez-donc l'extraordinaire almanach de la forêt, illustré et annoté par de petites sorcières, qui connaissent cet univers sur le bout de leurs doigts crochus.



Elles nous racontent les animaux sauvages, les saisons, le petit peule et les légendes, les empreintes, les écorces, les racines, l'herbier, les plantes, les cabanes, les recettes, le vent, les graines, les baguettes magiques, les mousses, les insectes. Tout ce monde extraordinaire, du plus petit au plus grand, est épluché, répertorié, ciselé, ponctué d'anecdotes, de petits trucs, sans jamais que la leçon ne nous plonge dans le sommeil.



Pourtant, ne faut-il pas se méfier de cette troupe de sorcières, qui connait toutes les recettes, et tout particulièrement de Mamnésie, "grande spécialiste des petites siestes improvisées sur la mousse moelleuse", qui raconte de drôles d'histoires car elle a des trous de mémoire ?

Et aussi de ces lieux étranges et presque fantastiques, qui risquent de vous faire passer par mégarde dans un autre monde ?



Le noir et blanc qui alterne avec les couleurs, les grandes illustrations ou les petits dessins, l'humour qui se glisse dans ce fourmillement d'informations précieuses, en résumé, un régal pour l'oeil de l'enfant mais aussi celui des grands.



Les illustrations gouachées et les textes de Anaïs Goldemberg, m'ont en tout cas ensorcelée au festival Quai des Bulles de Saint-Malo. Je n'ai pas pu y résister.



Je pense que cet album, ainsi que ceux réalisés par le même auteur : "Automne, une saison chez les sorcières, Hiver, une saison chez les sorcières et Les Mots Doux (des sorcières)", feraient une belle surprise sous le sapin, pour des enfants curieux et un brin rêveurs.

Encore une très jolie réussite de la part des Editions du Lumignon avec cet Extraordinaire almanach de la forêt. Une collaboration avec plusieurs auteurs et illustrateurs qui reprend l'univers d'Anaïs Goldemberg et ses sorcières aussi loufoques qu'attendrissantes.



L'extraordinaire almanach de la forêt est découpé selon les quatre saisons, avec des recettes, des illustrations, des conseils, des activités et autres joyeusetés, pour finir sur une mini encyclopédie de la forêt. Une partie almanach est bien entendu présente, où chaque jour de l'année a sa petite anecdote, dicton ou information. le tout est richement illustré avec des annotations de nos sorcières préférées. C'est un peu comme les guides des Castors juniors si vous êtes comme moi de cette époque, avec une dose d'humour et de facéties en plus. Un petit régal.



A mettre entre les mains des plus jeunes pour qu'ils s'émerveillent et découvrir le monde extraordinaire des forêts. Très ludique, il reste à la portée de tous. Ne peut-être pas le lire d'une traite par contre, pour éviter le trop plein d'informations, car même s'il semble assez « court » avec ses 168 pages, il est aussi très condensé. C'est qu'il y en a à dire, aussi !



On retrouve la touche d'humour que j'adore depuis que j'ai découvert Une saison chez les sorcières, mais on sent aussi que les auteurs ont voulu nous montrer une façon plus responsable et écologique de traiter nos forêts. C'est un bon message qui n'est pas moralisateur. Il faut prendre conscience que nous ne sommes pas seuls, et que la forêt est un écosystème riche mais aussi fragile.



L'extraordinaire almanach de la forêt est donc un ouvrage qui n'a pas volé son qualificatif. On y voit une implication et un travail vraiment riche. le seul petit soucis reste la mise en page pour moi qui parfois rend la lecture difficile. Mais c'est quelque chose qui à l'air d'être récurrent. C'est dommage, même si cela reste un petit détail.


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Joli almanach sur la forêt qui fourmille d’idées. Nous trouvons, par saison et par mois, des petites rubriques numérotées (voir un aperçu dans les citations) sur : la faune, la flore, les oiseaux, les insectes, les arbres, des astuces, des dictons, des recettes (je vais tenter celle de la page 119 : cookies au chocolat et aux noix. Celle de la bière aux orties me plaît bien aussi), etc. Le tout parsemé d’humour et agrémenté par des illustrations réalistes et amusantes alliant l’ancien et le moderne. Le moins : la reliure souple qui ne permet pas de laisser le livre ouvert. Un lexique existe à la fin. Dommage qu’il n’y en ait pas un autre par catégorie. Beau travail de nos sorcières pour petits et grands. Ouvrage à butiner sans modération. Un grand merci à Masse critique et mes encouragements de prospérité aux éditions du Lumignon.

Encore un projet Ulule qui se concrétise. J’ai contribué au financement de l’Almanach, il y a de cela quelques mois. Cela fait aussi quelques semaines (c’est un euphémisme) qu’il est arrivé à la maison, tout frais, tout beau.



Et comme ses amis livres issus de financements participatifs, il a aussi le droit à un article sur son compte, le petit chanceux.



Il s’agit d’un beau livre des éditions Lumignon (qui font des trucs tout choux en passant, allez zieuter) sur la forêt. C’est un almanach, c’est-à-dire que chaque jour correspond à une anecdote, une astuce ou une simple information. On apprend, par exemple, le 19 octobre comment savoir si les châtaignes sont verreuses. Les saisons sont entrecoupées de pages en couleurs reprenant des grandes thématiques ou des sujets spécifiques. Les anecdotes sont mises en scène, ce sont des sorcières (qui ont chacune leur spécialité) qui les délivrent. Le ton est plein d’humour. Le tout est agrémenté de superbes illustrations en couleurs ou en crayonné et la mise en page est très réussie.



En cela, le livre est fortement joli et poétique et puis aussi assez utile (bin oui quand même). Je trouve que le livre dégage un côté chaleureux et bienveillant, c’est vraiment agréable.



Bref, encore un joli projet qui se transforme en joli livre.



Pour voir plus de photos, suivez le lien :)



~ Kin
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Bichonné. C'est le terme qui me vient en premier à l'esprit en passant la main sur la couverture et sur les pages pour la première fois. Aussi soigné qu'une boîte en buis façonnée par un artisan amoureux des matières et du travail bien fait. On devine le choix minutieux du papier, les longues heures de recherche, le soin apporté à l'harmonie des couleurs. C'est donc avec la joyeuse impression de se faire inviter à goûter par une bande de sorcières espiègles et chaleureuses qu'on entre dans le livre et le temps de la forêt.



"Si on vous fait boire un philtre d'amour à votre insu, vous pouvez vous purger en avalant du suc de plantain, suivi d'un bon verre de bière." (59)



Ma tendresse pour ces consoeurs naturalistes n'a pas pas endormi mon attention pointilleuse et un peu casse-cône, je l'avoue en toute honnêteté, mon souci de l'information juste. Moi aussi j'ai une bibliothèque fournie en grimoires Delachaux et Niestlé et en parchemins de François Couplan… ouvrages qui ne restent pas à dormir mais sont régulièrement mis à profit. Et je dois reconnaître que ma foi, ces sorcières sont très fortes en leur affaire. On sent le vécu pieds sur terre-grands yeux ouverts, la curiosité futée de terrain. Leurs chroniques se mêlent en un curieux mélange de suggestions audacieuses, de recettes un peu floues et de mises en garde prudentes. Évoquer, le 27 avril la mise au vinaigre de boutons de genêts frise le toxique (Il faut quand même savoir ce qu'on fait. Même moi, grande fille, ne m'y risquerai qu'avec réserve), tandis que plus loin les enfants sont invités à faire cuire les fruits sauvages avant de les manger, ce qui me semble excessif. Bon… ce sont des sorcières, elles affectionnent le sulfureux. Mais du coup ne biaisent pas avec la réalité. Les petits lecteurs sont invités à faire preuve de discrimination éclairée. Transmetteur de curiosité, ce grimoire donne des idées qu'il sera bon de fouiller et de compléter avant de les mettre en pratique.



Bon, allez, pour le plaisir de ramener ma science.



22 octobre : chères amies, cela doit faire un bail que vous n'avez pas picoré de prunelles sur les chemins. Acides, elles sont. Âpres et astringentes surtout. Mais amères… non vraiment, la prunelle n'est pas amère. Quant à attendre qu’elles blettissent après les premières gelées… je ne suis pas sûre que le terme soit juste. les fruits se racornissent plutôt, se dessèchent.



Pour en revenir au blettissement, ça fonctionne par contre très bien avec les cynorhodons. Quand ils sont mous sur leur branche, on peut les cueillir, les presser délicatement entre trois doigts pour en faire sortir la pulpe et se délecter de celle-ci – fruitée et bourrée de vitamine C – d'un coup de langue.



Page 20 : "Mais qui dit conifère dit cône, bien sûr : c'est le nom donné aux fruits de ces arbres." Voilà une phrase à faire trépigner un scientifique distingué ! D'un point de vue botanique, les cônes ne sont pas des fruits, ce sont… des fleurs ! Les gymnospermes ne produisent pas de fruits.



Bon, j'arrête de chercher la petite bête (même si j'aurai encore des trucs à dire sur les tiques, le lichen, les chanterelles à tube, et cinq bonnes grosses erreurs de grammaire… c'est un projet qui donne l'envie furieuse de participer), votre album chantonne de vie et d'esprits malicieux, et même une vieille baroudeuse des causses et des bois comme moi y a trouvé matière à étonnement, interrogation, vérifications à faire et expérimentations à venir. Je vais de ce pas explorer les possibilités de la farine de tilleul, guetter l'aspérule odorante pour parfumer mes armoires et finir sur un petit yoga de la fougère !



[Lu dans le cadre de ces fabuleuses masses critiques]




Lien : http://versautrechose.fr/blo..

J’avoue avoir été désarçonnée par cet herbier présentant une collection de plantes tout droit sorties de l’imagination de l’illustratrice. Au début, j’ai pensé qu’il s’agissait peut-être de végétaux présentés sous leur nom vernaculaire, très imagé. Cependant mes recherches n’ont pas abouti et je n’ai pas plus dépisté de « sapristine des rochers » que de « carafenlaire des montagnes ». Concluons que Roxanne Bee a laissé libre cours à sa fantaisie. Pourquoi pas après tout ? Il faut donc suivre son inventivité débordante pour examiner ces drôles de plantes munies de barbichettes ou de bonnets, de têtes de poisson ou de coq. Pour contrebalancer le côté statique de l’illustration, une mouche mange-couleurs se promène de page en page, dévorant ici et là le coloris des végétaux jusqu’à être rattrapée par la gourmandise d’une concurrente.

L’album séduit par sa fraîcheur, cependant je le trouve inégalement adapté aux petits. Le mélange de la terminologie savante – l’utilisation d’épithètes comme « officinale », « sylvestre », « fétide » – avec des appellations rigolotes et fantaisistes, ne me semble pas toujours très accessible aux enfants, ou encore certains jeux de mots comme mellifière/mellifère.

Voilà un herbier à partager entre petits et grands pour mieux savourer son côté iconoclaste et singulier.

Ce graphique nous parle de grossesse, de maternité et de relation avec le corps, notre corps. Masha est enceinte d'une  petite fille et sur le point d'accoucher; un accouchement qu'elle a imaginé et rêvé et qui ne se passe finalement pas comme elle le voulait. Elle se sent dépossédée de son corps, elle a l'impression de flotter et de vivre quelque chose d'autre. Des enfants elle n'en voulait pas, plus petite déjà elle avait décidé qu'elle ne serait jamais mère. Et puis il y a eu Aslan, et là tout a changé. En plus d'être enceinte elle porte aussi la culpabilité aux yeux des autres d'être une mère trop jeune, trop tôt.Pendant son accouchement c'est une multitude de questionnements qui s'imposent mais aussi des flashbacks sur sa vie d'enfant. 

J'ai beaucoup aimé ce graphique même si je ne me suis pas vraiment retrouvé dedans mais il a le mérite de faire la lumière et de parler de ce chamboulement que l'on vit lorsque l'on est sur le point de devenir parent.Parce que soyons clair, même si pendant neuf mois on a porté son enfant, on l'a imaginé, on a qu'une hâte l'avoir dans nos bras, il y a forcément des zones d'ombres qui apparaissent lorsqu'il arrive, des choses que l'on ne connaissait pas, que l'on imaginait pas et qui nous font dire "Mais pourquoi personne ne me l'a dit ?"Devenir parent est un grand chamboulement pour le couple qui devient parent mais aussi et surtout pour la femme qui partage son corps pendant neuf mois avec ses avantages et ses désagréments et qui accouche de ce petit être et pas toujours comme elle le pensait....Devenir parent c'est tout un chemin, il n'y a pas de parents parfaits, on apprend à le devenir tout en apprenant à connaître son enfant et en faisant du mieux que l'on peut.

Aujourd’hui, je vous parle de roman graphique. J’ai pris du temps pour moi. Il est important de s’accorder des moments rien que pour nous, où on s’éloigne de la réalité, des réseaux et de son téléphone.



J’ai découvert le roman graphique Un corps pour deux, qui me faisait de l’œil depuis sa sortie l’année dernière.



La maternité y est abordée avec sagesse. J’ai aimé que l’accouchement soit au cœur du récit. Il n’est pas facile pour tout le monde. C’est une épreuve pour le corps et l’esprit.



J’ai été touchée par ces moments de doute, de peur, de questionnements. Le post-partum y est très bien traité. Je pense qu’il permettra aux lectrices qui ont vécu cela de mettre des mots sur leurs maux.



Ce roman graphique est à conseiller aux femmes comme aux hommes, ayant des enfants ou non ! C’est important de s’ouvrir.



C’est un petit concentré de douceur, de sagesse et de vérité.



Quel graphique me conseillez-vous ?



Belle après-midi 🤍

LeducGraphic est une collection que j’aime et que je respecte tellement depuis son apparition dans le paysage éditorial… un collectif de leurs auteurs qui se retrouvent tous sous le même titre autour d’un sujet brulant de l’actualité semble donc une brillante idée. Et ça l’est ! Résultat de ce puissant partenariat entre 17 artistes : une bande dessinée originale, rythmée, variée aussi bien dans les coups de crayon que dans les thèmes abordés. Même si tous les sujets tournent autour de notre planète, on passe par différents niveaux de lecture et d’apprentissage, le tout avec des décors et personnages éclectiques. Une œuvre tout à fait unique et dans l’air du temps. Un livre qui rassemble des points de vue et des axes d’approches divers, mais tous dessinés dans un seul but : tirer la sonnette d’alarme et donner des astuces pratiques pour agir.



Cévany, La Grand Lizon, Stomie Busy, Korrig’anne, Samboyy, Roxanne Bee, Tacméla, Zoéli, Cyprielle Pisapia, Fanny Vella… des noms que je reconnais puisque leur(s) œuvre(s) individuelle(s) parue(s) chez #LeducGraphic trône(nt) déjà dans ma bibliothèque. Ce fut donc très satisfaisant de retrouver leur patte si distinctive dans cet ouvrage. Des chouettes clins d’œil pour ceux qui connaissent le talent de ces artistes.



Chacun son style et chacun son histoire. Ils sont 17 et nous avons donc tout autant de sujets à découvrir dans cette BD : la défense des forêts des Pyrénées, l’écoanxiété, la réappropriation des légumes, le plastique, l’écologie à l’école, notre consommation de viande… et plein d’autres encore. En plus, une partie des bénéfices de cet ouvrage est réservé à l’Association Bloom, engagée dans la lutte contre la destruction de l’océan, de la biodiversité et du climat.



J’ai pris grand plaisir à retrouver les auteurices qui m’ont déjà marqué par le passé : Samboyy surtout dont la touche « bleue » est inratable mais j’ai aussi retrouvé directement les planches de Stomie Busy et Cyprielle Pisapia. Tous ces auteurs qui ont relevé leurs manches pour nous éduquer, nous partager un peu de leur connaissance sur le sujet et pour nous sensibiliser sur l’écologie et la gestion de nos ressources.



Certains topics font vraiment froid dans le dos et j’espère que ce collectif parviendra à se frayer un chemin dans les bibliothèques, librairies et écoles car il faut que ces informations deviennent monnaie courante.



Et si le plastique était vraiment fantastique ?



Et si demain, le monde devenait végétarien…



Et si l’eau potable devenait un privilège ?



17 « Et si… » pour nous faire réfléchir. Pour nous faire agir. A notre niveau et comme on le peut, pour un monde meilleur et une planète plus verte. Je dis « oui » !
Lien : https://atouchofbluemarine.w..

Ah que c'est dommage !



Je trouvais cet ouvrage très attrayant. Le titre, les dessins, les thèmes abordés... et tout ça sous forme d'almanach ! Je ne pouvais qu'avoir envie de le feuilleter.

Nous sommes au mois d'octobre. J'ouvre donc l'almanach au mois d'octobre. Et que vois-je ? Un encart sur une lessive aux marrons. Oh ben ça, c'est quelque chose qui me plaît bien. Il faudra faire une recherche là-dessus, car je connais plus la lessive au lierre. Et d'ailleurs, quel est le thème de l'encart juste à côté ? Le lierre ! Mais là, quelle déception ! Il est indiqué que le lierre étouffe l'arbre. Or, il n'en est rien. J'invite quiconque en douterait à lire les deux numéros (n°106 et 107) de La Hulotte (une revue très sérieuse sur la nature), consacrés à ce végétal, qui a certes besoin d'un support pour et grimper, mais qui n'est en aucun cas un parasite. Cela dit, si l'idée vous vient de couper ce végétal (fort utile, en passant, à pas mal d'animaux) à la base, vous risquez alors de le voir transformer ses modestes crampons (qui l'aident à grimper sur l'arbre) en racines bien plus agrippantes.



En bref, cet ouvrage est très agréable à feuilleter, mais les informations qu'il contient mériteraient d'être vérifiées.

Un livre magique!



Les illustrations sont sublimes, surtout ces grandes doubles pages colorées, qui m'ont ravies. Mais même les petites en noir et blanc sont bien faites, bien placées, et encadrent joliment tout les textes.



Le début de chaque saison nous apprend (bon, surtout les plus jeunes, les grands doivent le savoir mais c'est toujours sympa a lire et ça rafraîchit la mémoire) des choses sur les arbres, les animaux,la survie en forêt et même quelques recettes natures et faciles. J'avais des petits livres comme ça quand j'étais petite, l'humour en moins, et j'ai vraiment apprécié cet almanach pour son côté drôle. S'ensuit un éphéméride. Je n'ai pas tout lu, je n'ai lu que les jours depuis que je l'ai reçu et les encadrés, je veux me garder du plaisir pour plus tard. Mais chaque point est intéressant et/ou drôle.



Comme un vrai almanach, il y a même des pubs des différents commerçants de la forêt, c'est adorable!



Seul petit bémol: certains passages et recettes sont trop peu développés. On peut se débrouiller pour refaire ce qui est expliqué mais je ne pense pas que ce soit toujours abordable par les plus jeunes.

Et puis quand on me dit que si on laisse macérer trop longtemps, les bouteilles explosent, j'aurais aimé savoir comment éviter cela =)

Et si ? Et si on changeait d’angle de vue sur l’avenir de notre planète et l’écologie ? Et si dix-sept auteurs de bande dessinée se prenaient au jeu de raconter leur manière de voir et de percevoir notre planète ?



C’est ce défi très actuel qu’ont relevé les artistes de Leduc Graphic dans cette bande dessinée, reçue dans le cadre des #LectricesLeduc2024.



Du point de vue de nos aînés, d’une abeille ou encore depuis le futur, chacun a su représenter une thématique propre à l’environnement. J’ai eu le bonheur de retrouver mes autrices préférées du genre : Fanny Vella, Stomie Busy ou encore Cyrielle Pisapia. J’ai aussi découvert de nouveaux artistes talentueux qui ont su m’emporter dans leur univers graphique.



Pour conclure, il serait difficile de dire quelle histoire j’ai préférée. Chaque artiste de bande dessinée a relevé le défi haut la main et a su sensibiliser le lecteur sur des thématiques très variées, mais rapprochées par un bien commun à tous : notre chère planète. Sans être moralisatrice ni alarmiste, cette bande dessinée pousse à se questionner et à changer notre regard sur le monde qui nous entoure. À lire et à relire, pour petits et grands, pour celles et ceux qui aiment notre Terre plus que tout !
Lien : https://www.wendybaqueauteur..

Et si ?

Et si on protégeait nos forets ?

Et si l'eau potable devenait un privilège ?

Et si nous étions les gardiens de la Terre ?

Et si l'écologie existait avant que ça ne s'appelle l'écologie ?



Encore une fois les éditions Leduc frappent fort avec une bande dessinée sur une thématique importante. Dans cet ouvrage, 17 artistes prennent la plume pour aborder chacun une thématique écologique.



Sans jugement, ni moralisation, ils nous amènent à nous questionner sur nos actions de tous les jours, petites ou grandes et à jouer notre rôle dans un monde où la préoccupation de notre environnement aujourd'hui et dans les années à venir est plus importante que jamais.

A la fois documentaire, poétique, teinté d'humour, ce livre vous amènera à la réflexion.



Une bande dessinée qui se veut positive et elle l'est !

Je ne peux que vous inviter à vous la procurer. Et en plus, pour chaque achat 1€ est reversé à l'association Bloom

Tomber enceinte pour la première fois n’est pas facile à gérer pour tout le monde. C’est souvent une peur de l’inconnu dans laquelle on plonge immédiatement lorsque l’on apprend la nouvelle. Au départ les questionnements se font discrets et peu nombreux mais lorsque le ventre s’arrondit que l’on voit enfin que c’est réel les interrogations ne cessent plus. C’est toute une vie qui est sur le point d’être chamboulée, c’est un nouveau départ, un être que l’on sent grandir en nous. Seront nous à la hauteur ? Va-t-on faire comme il faut ? Tant de questions sans réponses tant que l’être cher n’est pas encore là. Mais une fois qu’il a pointé le bout de son nez le ventre se fait à nouveau discret mais c’est au bébé de nous montrer qu’il est là. C’est à nouveau un rythme à prendre et à comprendre. L’adaptation se fera mais pas forcément tout de suite, le rôle d’une maman n’est pas de tout repos et n’est pas aussi facile à assimiler qu’on ne peut le penser. Ça s’apprend sur le terrain avec des conseils et de la pratique.



C’était un chouette ouvrage graphique qui nous parle de la grossesse et de l’accouchement, de ses difficultés et ses doutes. Masha va connaître LE bouleversement de sa vie en étant la future maman d’une petite fille. Elle connaîtra divers sentiments du début à la fin de sa grossesse mais aussi une fois que sa fille sera enfin là. Épaulée par Aslan son conjoint qui se fera plus discret mais qui sera aussi impliqué, ils deviendront de formidables parents et s’entraideront pour ce nouveau rôle qu’ils vont apprendre à deux.

Et je feuillete, et je feuillete dans ce livre-forêt rempli d'anecdotes et d'explications méga intéressantes contées par des sorcières rigolotes ! Un livre magnifique, qui se dévore. Un investissement car je vais le feuilleter souvent, il est une vraie source d'inspiration pour l'imagination !!! Une réussite !

J'ai adoré ce roman graphique qui aborde de façon réaliste la dépression postpartum encore trop peu diagnostiqué. Être mère est un défi ! il n'y à rien de simple en ça ! Mais il y a comme une omerta auprès des future maman, on nous vend ça comme le plus beau moment de notre vie, comme le plus beau rôle de notre vie... Et malheur si il en est autrement !

Cela fait donc du bien de remettre les choses à plat ! Être mère c'est génial, mais pas que ! et c'est correct !!!

Perso, je me suis reconnue dans plusieurs des situations, et se sentiment de culpabilité qui colle à la peau...

En gros une belle lecture pour déconstruire le monde très feutrée et sacralisé de la maternité !

la partie sur le post-partum m’a complément parlé et ça m’a fait du bien de mettre des mots sur mes ressentis (qui sont totalement actuels) mais aussi de savoir que ce que je ressens est partagé par d’autres femmes et absolument normal !



La fin est une pure merveille de douceur, d’amour profond et d’espoir.



Je conseille cette BD à tous, hommes, femmes, ayant des enfants ou non. Mais sachez tout de même, que chaque maternité est différente, que rien n’est écrit et que tout peut aussi très bien être vécu !

En voilà un herbier bien fantaisiste !

Le sujet parait pourtant bien classique, voir presque suranné, mais qu'on y regarde à deux fois, et l'on s'aperçoit vite que les plantes soigneusement représentées à l'aquarelle au fil des pages sont aussi fantasques que leurs noms pseudo-scientifiques ! Pas de pâquerettes ici, mais un « clochetier des jardins » muni de vraies clochettes ; une « Screugneugneuse des marais » dont les motifs des feuilles dessinent un visage mécontent ; une « rose à moustache » dont je vous laisse deviner les traits saillants…

En guise d’argument narratif pour structurer cet herbier imaginaire, une mouche mage-couleur s’attaque progressivement aux pages, vidant fleurs et feuilles de leurs couleurs au grès de ses pérégrinations… mais heureusement elle va trouver un opposant à sa taille, qui saura remettre de l’ordre – et des toiles- là-dedans !

Autant le dire tout de suite, on ne feuillette pas ce sympathique herbier pour l’histoire, mais pour son inventivité qui ravira sans doute les grands enfants (et pourquoi pas les mettre au défi de créer leurs propres plantes marrantes ?)

De mon côté la marmaille est encore un peu petite pour apprécier l’ouvrage à sa juste valeur et risquait plus d’imiter la mouche en essayant de manger les pages, mais je pense que plus tard ce sera une lecture dont la fantaisie aura tout pour le séduire et faire vagabonder son imagination !

Cet album est très agréable à lire et est parfait pour les amoureux de la nature. A l'intérieur, on y retrouve des astuces de bricolage et de jardinage, des recettes, ainsi que de nombreuses informations sur ce qui peut nous entourer lorsque l'on se promène en forêt. je recommande !
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J'ai reçu ce livre grâce à la Mass Critique et j'étais super contente que ce soit celui-ci! Cet album jeunesse, comme son nom l'indique, présente un herbier, mais avec des plantes bien particulières. En effet, elles s'inspirent de vraies plantes, mais ont des aspects rigolos ou étonnants. C'est un album très ludique et avec des couleurs peps! J'ai adoré le lire et les enfants que je garde aussi!