Le Village mondial était un cybercafé minable où des ingénieurs en informatique virés de leur boîte tuaient le temps en sirotant de la bière et en évoquant leurs souvenirs. Pas brillant comme endroit, cette sorte de taverne où la connexion à Internet était gratuite et où le proprio se fichait de savoir qui on était et ce qu’on faisait du moment qu’on ne vomissait pas sur les claviers.