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Critiques de Ryan Ruby (8)
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Le Zéro et le Un



Fin des années 90, à Oxford. Deux étudiants en philosophie ont pour quête de démontrer ou plutôt de démonter le concept du sens de la vie. L’un deux y perdra la sienne.

Le récit débute alors que Owen vient de débarquer à New York pour l’enterrement de Zac.

Le roman va alterner les chapitres de façon méthodique, l’un relatant la relation entre les deux étudiants qui mènera l’un d’eux à la mort ; l’autre étant le récit du séjour de Owen à New-York pour les funérailles de son ami, circonstances qui vont lui faire rencontrer sa famille.

Chaque chapitre est également introduit par une assertion philosophique. J’imagine que chacune est illustrée dans le chapitre concerné mais ce versant du roman m’a laissée froide, à la fois par méconnaissance et manque d’intérêt (la première s’expliquant sans doute par le second).

De ce fait, la démonstration du roman m’a paru assez banale et j’avais deviné le moteur du contre-raisonnement sans bien sûr en percevoir la portée philosophique (car je suppose qu’il y en a une).

Bref, je sui probablement passée à côté mais les penseurs y trouveront certainement leur compte.

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Le Zéro et le Un

Très intriguée par le résumé de la dernière de couverture, je me suis plongée dans ce roman, sans vraiment chercher à en savoir plus à travers des avis de lecteurs. J'avais vraiment envie de découvrir l'auteur sans préjugés et je n'ai pas été déçue. J'ai aimé l'atmosphère de ce livre de la première à la dernière page même si je suis consciente qu'il ne plaira pas à tout le monde. Les thèmes abordés sont difficiles et sans concession et les personnages pas forcément très sympathiques. Pour caricaturer à l'extrême je dirai que Zach est d'une suffisance et d'une arrogance qui peuvent rapidement agacer le lecteur et Owen est un "mouton", à qui on a envie de filer des claques pour le réveiller. Malgré cela j'ai beaucoup aimé les personnages et la façon dont l'auteur a développé et fait évoluer leur personnalité tout au long du roman. Au fur et à mesure que l'on progresse dans l'histoire, on se rend vite compte que tant Zach qu'Owen sont en prise avec leurs failles et leur propre douleur. Une enfance compliquée pour Zach, solitaire et sans beaucoup de relief pour Owen. Ces personnages que je n'aimais pas beaucoup au début du livre ont fini par m'intriguer, puis par m'intéresser avant de me toucher.



Le livre se développe à travers l'alternance des chapitres consacrés à la relation de Zach et d'Owen à Oxford et ceux d'Owen à New York, passé et présent s'entrecroisent, amis et familles aussi. On voyage à travers ce roman avec inconfort et tristesse et, jusqu'au bout de la route, on espère et on attend la rédemption et la résilience. Bizarrement j'ai préféré le personnage de Zach à celui d'Owen. Zach est pourtant plus sombre, plus manipulateur, voire impardonnable mais Owen est beaucoup trop dans l'admiration béate et la complaisance. Il donne l'impression tout au long du livre de vivre un simulacre de vie par procuration. A travers Zach, puis à travers la famille de ce dernier dans les chapitres New Yorkais. On attend qu'une chose, qu'il devienne enfin acteur de sa propre vie…



C'est un livre qui met en avant différents thèmes : le choix et ses conséquences, le sens de la vie, l'amour jusqu'à la mort, la complexité des relations avec la famille et avec les autres, l'emprise que l'on peut avoir sur quelqu'un... Voyage à travers la philosophie, à travers une histoire inavouée et inavouable, c'est un texte prenant, dur, pesant, certains diront glauque, voire malsain mais cela semble normal pour un livre qui touche aux interdits et aux côtés sombres de l'être humain. J'ai beaucoup aimé ce livre et les questionnements des personnages sur le sens de la vie et de la mort, voyage immobile au cœur du désir et de la culpabilité.



A lire sur le blog :
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Le Zéro et le Un



Avant de continuer, petite définition du terme thriller : roman (policier ou d'épouvante) à suspense, qui procure des sensations fortes. (Le Larousse)

Donc quand l'éditeur de ce roman américain précise qu'il s'agit d'"un thriller d'initiation à la fois cérébral et sensuel d'une grande justesse psychologique" à quoi doit-on s'attendre ? Une histoire haletante, avec un jeune héros, une jeune héroïne tourmenté(e) qui va découvrir sans doute la vie, son côté noir mais aussi une partie plus sexuelle, le tout dans une histoire qui va nous faire tourner les pages avec frénésie ? On peut le penser ...mais y penser mettra le lecteur de "le zéro et le un" dans une attente qui, hélas le plongera très vite dans la déception, voire l'ennui.

C'est vrai, le héros est un jeune étudiant, Owen, issu de milieu modeste, qui se retrouve à Oxford, boursier, certes dans l'université la moins coté ...mais à Oxford où circulent tant de filles et de fils à papa. Très solitaire, il finira par devenir l'ami de Zach, un riche américain qui étudie comme lui la philosophie. Pour l'initiation, c'est bon, puisqu'il en perdra sa virginité et découvrira d'autres plaisirs que solitaires.... sans que pour autant le roman glisse dans un genre érotique. Pour la finesse psychologique, on a du grain à moudre : le malaise du pauvre face aux riches, la découverte de la sexualité, plus un autre gros point l'approche de la mort, sujet principal de l'histoire puisque l'ami développera de longues théories sur le suicide, théories dont on sait dès les premières pages qu'elles ont été mises à l'oeuvre. C'est ici qu'intervient le côté cérébral de l'affaire car, en plus de chapitres débutant par une sorte de petit paragraphe psycho/philosophique, l'auteur ne résiste pas à l'envie de glisser de longs dialogues où seront cités Platon ou Lévinas entre autres. L'intrigue, qui joue sur le mystère du suicide de Zach, s'en trouve considérablement alourdie, ralentie. Et même si cette déferlante de petites dissertations s'estompent dans la deuxième moitié du livre, il y a longtemps que la plupart des lecteurs ont été perdus. Quant à ceux qui poursuivent vaillamment, ils se partagent en deux parties : ceux qui n'avaient pas lu la quatrième de couverture et qui s'accrochent face à un roman essentiellement psychologique dont la dernière partie, plus abordable, ne devrait pas les impressionner car empêtrée dans une résolution un peu alambiquée et ceux, un peu masos, qui veulent lire ce qu'ils ont deviné depuis un bon moment et qui ne seront donc pas déçus par le final, mélange de culpabilité teintée de sexe et de religieux, franchement peu convaincant.

Pour résumer, ce roman n'est pas du tout un thriller, car sans rythme, juste un petit roman psychologique un peu pédant mais surtout peu passionnant.


Lien : https://sansconnivence.blogs..
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Le Zéro et le Un

Un roman intéressant sur le plan philosophique et psychologique, dommage que la fin se perde dans des révélations peu crédibles (plus d'infos ici : https://pamolico.wordpress.com/2019/04/22/un-livre-dangereux-le-zero-et-le-un-ryan-ruby/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Le Zéro et le Un

Au départ, lorsque j’ai achetée ce roman j’avais un impression de déjà vu (quand j’ai lu le résumé) sans pouvoir mettre le doigt sur ce que Le zéro et le un m’inspirait. Puis j’ai réalisée que le résumé me faisais vraiment pensée au Maitre des illusions de Donna Tartt. Et c’est à ce moment que j’ai sue que je serais déçue par ce roman de Ryan Ruby.

Dés le départ, ou presque, nous apprenons le décès de Zack et le roman serviras à comprendre le pourquoi et le comment de cette mort subite. Car, il va s’en dire, Zack est le pilier de ce groupe formé par Owen, Tori, Claire et Vera.

Comme dit plus tôt, Le zéro et le un fait vraiment penser à une pale copie du Maitre des illusions. Le scénario est moins enlevant, les personnages moins intéressant et il n’y a pas vraiment de suspense. En plus des grand passage philosophique qui rebuteront surement plusieurs personne. Mais heureusement, c’est ces parties qui m’ont gardées accrocher mais à la fin, cela ne suffisait plus. Assez que j’ai eu l’impression de lire ce roman pendant près d’un mois alors qu’en fait, cela n’a pris qu’une semaine. C’est vous dire à quel point j’en avait marre. Mais ne vous découragez pas. Ceux qui n’ont pas lus le premier roman de Donna Tartt y trouveront probablement leurs compte plus que moi.
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Le Zéro et le Un

J'ai malheureusement trouvé l'histoire lente, un peu fouillie et décousue et sans réel suspens. L'histoire démarre pourtant bien, avec une intrigue de fonds que l'on pourrait espérer monter crescendo, mais très vite l'histoire s'enlise, tourne autour des mêmes personnages au final assez fades et la chute est loin d'être spectaculaire. Dommage.
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Le Zéro et le Un

Owen est un garçon quelconque qui débarque à Oxford pour y suivre le cursus universitaire. Mal dans sa peau, il subit rapidement l’influence de Zach, qui décide de l’initier à la vraie vie. Fort vite, leurs escapades dans les bas-quartiers dérapent. Poussés par une fièvre de moins facile à réfréner, les deux amis ne risquent-ils pas d’y laisser leur âme ? La fracture se dessine à mesure qu’Owen prend conscience de la dangerosité de celui qui lui sert de mentor. Ryan Ruby signe un roman dense, qui se pare de noirceur et juxtapose deux tempéraments afin de les amener à un affrontement final. Il souligne l’effervescence du monde de la nuit, décrit les débits de boissons avec aisance et évoque les relations sentimentales en soulignant leur fragilité. Il soigne également le rapport aux personnages secondaires qui deviennent outils des protagonistes ou de faire-valoir. De Grande-Bretagne en Allemagne, sans oublier les Etats-Unis, ils se lancent des défis de plus en plus pervers, jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus faire marche arrière. Soutenu par une écriture fiévreuse « Le zéro et le un » se veut un récit initiatique qui lorgne du côté du thriller et qui bénéficie d’une grande justesse lorsqu’il s’agit de dévoiler la psychologie de chacun. Efficace et sans concessions !
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Le Zéro et le Un

J'ai reçu ce livre à l'occasion de la masse critique de Babelio. Le résumé m'avait vraiment donné envie de lire ce roman mais je dois dire qu'au final l'histoire était complètement différente de ce que j'avais imaginé.

Dans ce roman, nous suivons d'une part Owen et Zach, deux étudiant à Oxford de leur rencontre à la mort de Zach et d'autre part le récit du séjour d'Owen à New-York pour les funérailles de Zach, séjour durant lequel il va rencontrer la famille de Zach et notamment Véra, sa sœur jumelle. J'ai beaucoup aimé cette alternance entre ces deux époques du récit, ils s’enchaînent très bien, notamment vers la fin du roman où les deux convergent vers la même chose : le récit des circonstances de la mort de Zach.

J'ai cependant été déçue par le fait que ce roman ne raconte pas l'amitié entre deux jeunes étudiants lambda, on ne parvient donc pas du tout à s'identifier à eux. En effet, Zach et Owen vivent une amitié très atypique puisqu'ils sont obnubilés par la philosophie et notamment par un philosophe allemand peu connu et adulé par Zach. Cela va donc les mener à débattre beaucoup de la vie et de la mort.

J'ai eu du mal avec le personnage de Zach qui m'a très souvent énervée de part sa vision des choses assez atypique. Je n'ai vraiment pas accroché avec ce personnage et encore plus lorsque j'ai découvert les circonstances de sa mort.

J'ai trouvé tout d'abord original que chaque chapitre soit introduit par un petit paragraphe philosophique en rapport avec ce qui se passe dans le chapitre. Cependant, au fur et à mesure de ma lecture ces introductions sont devenues bien trop compliquées pour moi et j'ai décroché. J'avoue même qu'il y en a certaines que je n'ai lu qu'en diagonale.

L'écriture de l'auteur est assez particulière du fait que la philosophie a une place prépondérante dans le texte. Cela m'a d'ailleurs parfois rebutée et lassée. Il y a de nombreux passages que j'ai eu du mal à comprendre du fait que ce domaine ne me passionne pas particulièrement et, je dois bien l'avouer je n'y connais pas grand chose en philosophie.

Dans l'ensemble je dois avouer que ce roman a été une petite déception car ce n'est pas ce à quoi je m'attendais du tout et je n'ai pas adhéré au côté trop philosophique.
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