Jambes d’air…
Jambes d’air traversées,
poids du corps à sa place
plus basse.
Je suis assise en moi.
N’oublie jamais la foudre.
La chair se purge de pensées,
l’impossible s’épuise.
Ce que veut notre éclat dans les veines triomphe,
le réel et sa flamme.
Proche et sûre la voix
dans les bras de l’amie.
L’œil enveloppe mon corps,
l’espace rond.
Comme mousse tomber,
descendre jusqu’en vallée douce
de berceau.